Décidément, la Russie ne veut plus laisser le champ libre aux Occidentaux et même aux Chinois et Indiens sur les marchés africains.
Et parallèlement aux céréales et autres engrais, les Russes convoitent désormais le marché juteux de l’automobile. C’est ce que relève le site spunik.africa selon qui AvtoVAZ, le premier constructeur automobile en Russie est en train d’« élargie sa coopération avec les pays d’Afrique et d’Asie ».
Il s’agit plus précisément de cinq pays africains, à savoir : l’Egypte, le Ghana, l’Algérie, le Nigeria et l’Ethiopie. Et la marque de voiture concernée est la Lada, très connue en Afrique pendant les années 80 du 20ème siècle.
A noter au passage que le constructeur AvtoVAZ collabore déjà avec des entreprises tunisiennes et égyptiennes.
Côté Asie et Pacifique, Oman, la Syrie et le Vietnam sont également ciblés par le constructeur russe.
Selon son PDG, l’entreprise devrait exporter quelque 15 000 voitures Lada au cours de cette année 2023. Ce nombre devrait s’élever à 50 000 en 2024.
Si l’on en croit un rapport du Forum économique mondial, l’industrie automobile africaine devrait augmenter d’environ 40 % au cours des quatreprochaines années (2027). « Cette croissance accompagne la hausse de la demande en véhicules, une forte croissance de la classe moyenne et une urbanisation rapide sur le continent ».