Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a entamé, lundi 17 juillet, une visite officielle de cinq jours en Chine. Il y discutera avec son homologue chinois Xi Jinping et de hauts responsables d’un ensemble de dossiers bilatéraux liés aux relations entre les deux pays.
En outre, cette visite de M. Tebboune vise à mettre à jour l’accord de partenariat stratégique global de cinq ans signé en novembre 2022 pour renforcer les contacts et les relations bilatérales; ainsi que la question de l’adhésion de l’Algérie au groupe des BRICS.
Par ailleurs, la visite de Tebboune à Pékin intervient un mois après sa visite à Moscou. Ce qui renforce son orientation politique et économique vers l’Est. En effet, la Chine et l’Algérie ont élevé leurs relations à un partenariat stratégique global en 2014, devenant ainsi le premier pays arabe à suivre cette approche.
Ainsi, dans un monde changeant et instable économiquement, politiquement et même sécuritairement, l’Algérie cherche de nouveaux alliés stables en fonction de ses intérêts intérieurs comme extérieurs. Cette fois, l’Algérie se dirige vers la Chine, qui est devenue son premier partenaire économique avec des échanges commerciaux s’élevant à environ 10 milliards de dollars. Ravissant à cet égard la première place à la France. Cette dernière occupant la tête de ses relations économiques avec l’Algérie.
La question économique aura la plus grande part
Selon les observateurs, le déplacement de l’Algérie vers l’Est a plusieurs raisons. La première est que le système mondial est en train d’être remodelé. Et il a besoin de piliers dans des régions stratégiquement importantes, telles que la Méditerranée occidentale et la région côtière désertique dans laquelle l’Algérie occupe une place majeure.
En outre, l’Algérie, qui s’est révélée fiable comme source alternative d’approvisionnement énergétique de l’Europe, est mécontente de l’accord de partenariat avec l’Union européenne, dont elle n’a tiré aucun avantage.
Enfin, les observateurs soulignent qu’il y a de nombreux dossiers qui seront abordés lors de ce voyage. Les deux présidents travailleront donc à approfondir l’accord de partenariat stratégique entre les deux pays. Et la question économique aura la plus grande part lors de la visite.