Le gouvernement indien, le plus grand exportateur de riz au monde, a annoncé qu’il avait interdit la vente d’une partie de son riz à l’étranger « avec effet immédiat », une décision qui pourrait entraîner de nouvelles augmentations des prix internationaux de cette céréale.
Le riz est un aliment de base important dans le monde. Alors que le monde n’en a pas encore fini avec l’impact de l’épidémie de COVID-19, la guerre en Ukraine et l’impact du phénomène El Nino sur la production agricole, le prix du riz sur le marché international a atteint un sommet en 10 ans.
L’Inde interdira l’exportation du riz blanc non basmati, a annoncé, dans un communiqué publié tard dans la nuit du vendredi 21 juillet 2023, le ministère de la Consommation, de l’Alimentation et de la Distribution publique. Le riz blanc non basmati représente environ 25 pour cent des exportations totales de riz de l’Inde.
L’interdiction pourrait faire grimper les prix internationaux du riz
Le ministère souligne que cette décision « assurerait un approvisionnement adéquat » et « limiterait les hausses de prix sur le marché intérieur ».
La société d’analyse de données Gro Intelligence a souligné que l’Inde représente plus de 40 % des expéditions mondiales de riz, par conséquent, que la décision du gouvernement indien pourrait « exacerber le risque d’insécurité alimentaire dans les pays qui dépendent fortement des importations de riz ».
Le cabinet d’analystes a également déclaré que les pays qui devraient être touchés par l’interdiction de l’Inde comprennent les pays africains, la Turquie, la Syrie et le Pakistan, qui sont tous aux prises avec une forte inflation des prix alimentaires.