Le président de la République, Kaïs Saïed, participe, lundi 24 juillet 2023 à Rome, au Sommet sur les systèmes alimentaires, organisé par des organismes des Nations unies (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture FAO, le Programme alimentaire mondial PAM et le Fonds international de développement agricole FIDA).
Le sommet de deux jours sera marqué par la participation d’une vingtaine de chef d’Etat et de 2000 participants de 160 pays. Et ce, en plus du secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.
Ce sommet se tient donc à un moment où les systèmes alimentaires connaissent des défis à l’échelle mondiale. En effet, ils sont notamment liés à la mise en place de bonnes pratiques pour produire et consommer de manière plus durable. Parmi ces défis, on retrouve : la croissance démographique; le changement climatique; et les modèles de consommation.
Ainsi, ces assises fourniront un espace aux pays participants pour réexaminer les engagements pris lors du premier Sommet des systèmes alimentaires en 2021.
Corinna Hawkes, directrice du département des systèmes alimentaires et de la sécurité alimentaire à la FAO, estime que le monde a besoin d’une approche intégrée et durable. Laquelle doit prendre en compte les facteurs économiques, sociaux et environnementaux.
En outre, les Nations unies ont, aussi, souligné que le Sommet des systèmes alimentaires constitue une occasion pour renforcer l’élan créé par le précédent sommet. Car, l’engagement envers le changement requiert un engagement total qui doit aboutir à des actions concrètes pour un changement réel.
A cet égard, les dernières études montrent qu’environ 735 millions de personnes souffrent actuellement de la faim; contre 613 millions en 2019.
De plus, 122 millions de personnes supplémentaires souffrent de la faim depuis 2019 en raison de la pandémie de Covid-19; mais aussi des chocs météorologiques à répétition et des conflits, notamment de la guerre en Ukraine. C’est ce qui ressort de la dernière édition du rapport sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde. Telle que publiée conjointement aujourd’hui par cinq organismes spécialisés des Nations Unies.
Enfin, notons qu’en Tunisie, l’État fait face à des défis pour satisfaire ses besoins en céréales, en raison d’une baisse de la production. Et ce, en plus d’être affecté par les retombées de la guerre en Ukraine et les difficultés financières qu’elle traverse.
Avec TAP