Des partis de l’opposition ont manifesté, mardi 25 juillet à Tunis, à l’occasion de la Fête de la République qui coïncide avec le 25 juillet de chaque année.
S’adressant à ses partisans devant le théâtre municipal de la capitale, le président du Front de Salut national, Ahmed Nejib Chebbi, a qualifié de « faillite et d’échec total » le pouvoir du président Kaïs Saïed, excluant tout accord éventuel entre la Tunisie et le Fonds monétaire international (FMI).
Le Courant démocrate a, pour sa part, organisé à Tunis une marche, à laquelle ont participé des dizaines de partisans du parti. Les manifestants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Libertés…Libertés… l’État policier est fini » et « Liberté pour l’opposition tunisienne. »
De son côté, la président du Parti destourien libre, Abir Moussi, a accusé, lors d’un rassemblement à Tunis, le président Saïed « d’avoir changé le système politique vers le « pire ». Environ 300 partisans du parti ont participé à ce rassemblement.
A cette occasion, Moussi a réclamé la fin des mesures exceptionnelles et l’organisation d’une élection présidentielle « intègre » et « transparente ». Elle a annoncé qu’elle est la candidate de son parti aux prochaines présidentielles.
D’après un journaliste de la TAP sur les lieux, un dispositif sécuritaire important a été déployé ce mardi sur l’Avenue Habib Bourguiba. Des barrages de fouille ont également été mis en place pour protéger les manifestants. Aucun incident majeur n’a été signalé.
Avec TAP