Dans la mise en place des réformes pour rendre l’administration tunisienne plus efficace et ainsi restaurer la confiance dans les projets publics, Elyes Kasri, ancien ambassadeur, dresse un état des lieux de la situation en général.
Dans un post Facebook, il souligne : « Si le président de la République, Kaïs Saïed, souhaite purifier l’administration tunisienne des vestiges de la Troïka, malheureusement célèbre pour ses actes répréhensibles et ses opportunistes qui ont vendu leur pays et leur conscience en faisant des éloges à des personnalités et des partis corrompus, en particulier Ennahdha, il doit charger les commissions et y nommer des membres qui soient exempts de soupçons pour examiner les listes de promotions et de nominations aux postes supérieurs, ainsi que dans les ministères, pour identifier ceux qui ont été récompensés pour leurs services rendus à la répréhensible Troïka ».
Quant aux projets publics, tous niveaux confondus (national, régional et municipal), il estime qu' »ils ont grandement besoin d’une révision approfondie, car la Tunisie a malheureusement développé une culture de négligence envers l’argent public pendant la décennie noire et au-delà, ce qui l’a rendue suspecte et méprisée par ses partenaires, bailleurs de fonds et autres investisseurs étrangers ».
En conclusion, notre analyste écrit : « Parmi ces employés, on peut trouver un nombre considérable qui sont caméléons, n’ayant d’allégeance qu’à ceux qui peuvent leur garantir un poste ou des faveurs, peu importe le prix, même s’il faut trahir leur pays et agir contre ses intérêts supérieurs. Ceci est le plus grand parti d’opposition et le facteur de régression dans le pays ».