Kerkennah, un archipel situé au large de Sfax, dont la beauté est malheureusement ternie par l’action de l’homme, à savoir le plastique ou plus précisément les déchets plastiques, dénoncent nos confrères de managers.tn dans un article publié lundi 7 août 2023.
Avec ce chiffre qui fait froid dans le dos: « Chaque année, 7 000 tonnes de plastique souillent ces rivages, menaçant la faune et la flore locales », et par conséquent la vie des habitants de ces îles.
Cela étant, tout n’est peut-être pas perdu, car « la marque Kerkennah Plast a collaboré avec l’initiative internationale Seaqual, qui s’engage à acheter du plastique marin en vue de créer de la mode à partir de matériaux recyclés », rapporte l’Agence France-Presse (AFP).
Voici comment ça fonctionne : les collecteurs de déchets ménagers, connus en Tunisie sous le nom de “barbeshas”, ramassent les déchets plastiques se trouvant le long de la plage. Puis Seaqual achète le plastique récupéré à un prix rémunérateur et stable tout au long de l’année. Ensuite, Kerkennah Plast se charge de compacter et broyer le plastique marin.
Il faut dire que c’est nouveau, car « … auparavant sans grande valeur économique, le plastique récupéré est désormais transformé en granulés, qui servent à créer la fibre de nylon Seaqual Yarn”, explique Omar Kcharem, directeur de Kerkennah Plast.
Et c’est là où commence le parcours de cette matière première vers l’international, « Ce fil de haute qualité est ensuite acheminé vers le Portugal, où il est transformé en tissu denim dans l’une des quatre usines équipées de cette technologie. La marque tunisienne de mode écologique Outa, partenaire de l’usine Sitex (à Ksar Hellal), a choisi ce tissu pour confectionner des robes respectueuses de l’environnement », écrit managers.tn
Comme quoi, on n’arrête pas le progrès.
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