La Tunisie et la Lybie ont affirmé, jeudi 10 août, qu’aucun migrant irrégulier ne se trouve dans la zone frontalière entre les deux pays, après avoir pris en charge, mercredi 9 courant, un groupe de migrants bloqués au niveau des frontières.
Dans une déclaration jeudi, à l’agence TAP, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Faker Bouzghaya, a indiqué que 126 migrants subsahariens irréguliers ont été accueillis en Tunisie, et ce, en vertu d’un accord conclu avec les autorités libyennes, portant sur l’hébergement, dans les deux pays, des migrants coincés dans la zone frontalière des deux pays.
Bouzghaya a assuré qu’aucun migrant irrégulier ne se trouve actuellement au niveau de la zone frontalière, ajoutant que la Tunisie a renforcé le contrôle sur cette zone.
Ces migrants, qui comptent parmi eux 45 femmes et 8 enfants, ont été transférés vers les centres d’accueil dans les gouvernorats de Médenine et Tataouine, et ce en coordination avec l’Organisation internationale pour les migrations et le Croissant rouge, a-t-il fait savoir.
De son côté, le ministère de l’Intérieur libyen a souligné, dans un communiqué publié jeudi, qu’il n’y a plus de migrants irréguliers coincés dans la zone frontalière entre la Tunisie et la Libye.
Selon le ministère, les deux pays sont parvenus à un accord pour mettre fin à la crise des migrants subsahariens irréguliers bloqués dans la zone frontalière entre les deux pays.
Le ministre de l’Intérieur Kamel Feki s’est entretenu mercredi soir, 9 août à Tunis, avec son homologue libyen, Imad Trabelsi.
Avec TAP