Pionnière de l’animation culturelle, la journaliste et l’écrivaine Jalila Hafsia nous quitte à l’âge de 95 ans. Connue pour son militantisme en faveur de l’autonomie de la femme tunisienne ainsi que pour ses combats pour la liberté.
De ce fait, l’histoire retiendra qu’elle a ouvert les portes du Club Taher Haddad pour accueillir le nouveau féminisme tunisien dans les années 70.
Évoluant à contre-courant, elle fait partie de ces femmes militantes dont le nom est associé à la culture et à la Mde Tunis. Romancière, critique littéraire, elle est la première tunisienne à avoir écrit un roman en langue française : Cendres à l’aube paru en 1975. Des années après sa retraite, en 2015, elle entamait une série de notes prises au jour le jour depuis l’époque où elle avait la possibilité d’approcher le couple Wassila–Habib Bourguiba et dont elle a publié le sixième tome.
Paix à son âme.