Depuis l’annonce lors de la Journée du Savoir par le président de la République, mettant en avant le danger imminent de l’IA, plusieurs réactions ont émergé sur les réseaux sociaux, dont celle de Moez Joudi, Président de l’Institut Tunisien des Administrateurs ( ITA) qui met en évidence un décalage entre la perception du Président de la République et les avancées réelles de l’intelligence artificielle (IA).
Alors que le président de la République Kaïs Saïed ne voit d’un bon œil des avancées de l’IA, Moez Joudi a rappelé que celle-ci a joué un rôle crucial dans des domaines tels que la création de vaccins anti-COVID-19, la gestion des infrastructures industrielles et de transport, le développement de traitements médicaux avancés et même la restitution de la vue aux aveugles.
L’argument de Joudi est que l’IA ne remplace pas l’intelligence humaine, mais l’amplifie et la complémente. Il affirme que les progrès futurs dépendent d’une collaboration entre l’homme et l’IA, et que le véritable progrès réside dans la capacité à dépasser les limites de l’IA grâce à l’intelligence humaine.
En mettant en évidence l’importance de gouvernants visionnaires tournés vers l’avenir, le président de l’ITA estime « que pour rester compétitive et progresser en tant que société, la Tunisie a besoin de dirigeants qui embrassent le potentiel de l’IA et qui l’intègrent dans la planification et le développement ». Tout en déclarant: « La Tunisie a besoin de gouvernants qui préparent l’avenir et qui s’inscrivent dans le progrès et non pas de gouvernants qui vivent dans le passé et qui ne feront qu’accentuer l’ignorance et la décadence. »
En somme, la réflexion de Moez Joudi nous rappelle que l’IA ne doit pas être sous-estimée, car elle peut jouer un rôle vital dans l’avancement scientifique, médical et technologique.