La viande et les boissons ont enregistré, en juillet 2023, une augmentation des prix en glissement annuel de 11,3 % et 10,1 % respectivement. C’est ce qui ressort des données officielles de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).
Les prix des aliments et boissons vendus dans les supermarchés français ont bondi de 13,1 % en juillet en rythme annualisé, selon les données publiées hier par l’INSEE.
En particulier, les prix de la viande et des boissons ont augmenté respectivement de 11,3 % et 10,1 %. Tandis que les autres produits alimentaires ont connu des hausses de prix allant jusqu’à 15 %. Dans le même temps, le coût pour les consommateurs français des produits de nettoyage et de soins personnels a augmenté de 9,4 %.
Le taux d’inflation annuel en France s’est établi à 4,3 % le mois dernier, en baisse par rapport à une augmentation record de 4,5 % enregistrée en juin, restant conforme aux estimations préliminaires et marquant le plus bas depuis février 2022. L’inflation aurait diminué en raison de la baisse des prix de l’énergie et des hausses modérées des prix des produits alimentaires et manufacturés.
Au mois dernier, le gouvernement français a envoyé au Parlement un plan de dépenses pour 2024 qui prévoit une réduction des dépenses de 4,2 milliards d’euros (4,7 milliards de dollars). Marquant ainsi la première réduction en près de dix ans. Paris prévoit de dépenser 428,8 milliards d’euros en 2024. Alors que le pays vise un déficit budgétaire de 4,4 % du produit intérieur brut (PIB) pour 2024; contre un objectif de 4,9 % cette année.
L’objectif est de ramener ce chiffre en dessous de 3 %, la limite fixée par les règles de l’Union européenne, d’ici la fin du second mandat du président Emmanuel Macron en 2027.
En outre, la réduction des dépenses s’ajoute à un besoin urgent de réduire la dette souveraine, qui a atteint 111,6 % du PIB national. Les mesures d’austérité devraient assurer la réduction de la dette publique à 108,3 % de l’économie d’ici 2027.