Le président de l’Association des magistrats tunisiens, Anas Hmedi, comparaîtra, le 21 août 2023, devant le juge d’instruction près le Tribunal de première instance du Kef. Et ce, dans le cadre d’une affaire qualifiée « d’entrave à la liberté du travail », affirment, vendredi, des organisations de la société civile.
Dans une déclaration publiée vendredi, ces organisations réclament l’abandon de toutes les accusations qui pèsent sur Anas Hmedi, de même que l’arrêt des procédures judiciaires engagées à son encontre.
D’après les organisations signataires, le Conseil supérieur provisoire de la magistrature a levé l’immunité du président de l’AMT pour les recherches dans un crime d’entrave à la liberté du travail. Et ce après la grève des magistrats et les protestations observées par l’AMT contre la décision de révocation de 57 juges.
Selon ces organisations, Anas Hmedi a été convoqué à maintes reprises, l’année dernière, par l’Inspection générale relevant du ministère de l’Intérieur et comparaîtra, au mois de septembre, devant le conseil de discipline du CSM provisoire.
Dans ce contexte, plusieurs organisations de la société civile et structures syndicales ont signé la déclaration. On retrouve : la Ligue tunisienne des droits de l’Homme, le Syndicat national des journalistes tunisiens, I Watch et l’Organisation tunisienne de lutte contre la torture.
Avec TAP