C’est avec la superstar emblématique de la pop arabe, Mohamed Hamaki, dans un concert festif ayant mêlé jovialité des mélodies et euphorie du public que le rideau est tombé dans la soirée du samedi 19 août 2023 sur la 57ème édition du Festival international de Carthage (FIC)…
Un festival qui, dans sa programmation, a tenté de mélanger les genres, les sonorités, les styles et les rythmes en invitant des artistes de cinq continents pour répondre à une variété de goûts tout en œuvrant à faire découvrir aux publics des expériences musicales nouvelles et des projets d’artistes de demain, a avancé le directeur de la 57ème édition Kamel Ferjani dans une déclaration à l’issue de la soirée de clôture de cette 57ème édition, qui vient d’enregistrer des chiffres record, jamais atteints dans l’histoire de ce prestigieux festival, a-t-il mentionné
Des chiffres records
Ainsi, 70 501 tickets ont été vendus, soit 2 820 tickets en moyenne par soirée; plus d’un tiers des soirées est annoncé sold out et une moyenne de 4 788 spectateurs a été enregistrée par soirée, a-t-il avancé.
En outre, les recettes provenant de la vente ont atteint 3 266 595 dinars, soit une moyenne par soirée de 130 664 dinars, un chiffre jamais atteint durant toute l’histoire du festival dont la moyenne est de l’ordre de 100 000 dinars rappelant que la 56ème édition a enregistré un montant de 99 220 dinars en termes de recettes par la vente.
Parlant des 25 soirées organisées dans le cadre de cette 57ème édition qui a accueilli des artistes tunisiens confirmés comme Saber Rebai, Latifa Arfaoui, Fadhel Jaziri etc, Kamel Ferjani a tenu à souligner que le festival qui garde sa vocation internationale et qui a ouvert la scène à des artistes étrangers a misé sur des jeunes talents tunisiens et des voix prometteuses qui méritent d’être propulsés depuis ce festival qui a, par le passé, ouvert grands les bras à des jeunes découvertes tunisiennes en début de carrière artistique et qui sont aujourd’hui des vedettes des plus célèbres en Tunisie et au delà des frontières.
Une programmation qui a répondu à tous les goûts
Il a dans ce sens souligné que la programmation a été conçue de manière à répondre à plusieurs goûts dès lors que les publics sont nombreux et variés, d’où l’atteste d’ailleurs la soirée de clôture avec la star égyptienne Mohamed Hamaki, dans un concert festif qui a drainé une marée humaine de fans, ayant investi les lieux depuis les première heures en dépit d’une journée caniculaire avant que l’heure de l’envol sonne 22H00.
Durant près de deux heures non stop, le théâtre romain de Carthage, bondé à craquer, a vibré au rythme de la dernière soirée, avec la montée pour la première fois sur la scène mythique de Carthage de Mohamed Hamaki accueilli dès son apparition par un tonnerre d’applaudissements, de youyous, de sifflements et de cris de joie manifestés par le langage du « Olé ».
Au beau milieu des jeux de lumières, d’artifices et d’un drone qui trône, Hamaki qui s’est retrouvé à chaque fois face à un public interprétant sans fautes tous ses tubes, n’a pas caché son émerveillement et s’est dit pour la première fois ému, comblé et heureux devant un tel public qui l’a exceptionnellement et profondément enchanté.
Debout aussi bien dans la partie chaises, que sur les gradins, rendant la mission des photographes sur place beaucoup plus difficile, les fans, hommes et femmes, toutes tranches d’âge confondues, ont fredonné en masse ses tubes à succès comme « mabalech » « eftakart », « ahla haga fiki », « wahda wahda » …
Sans répit, le chanteur égyptien qui a répondu à son public en lui chantant d’anciens grands tubes romantiques, mélancoliques et à rythme cadencé, a enflammé la scène et le public de Carthage dans un concert certes qui restera mémorable non seulement pour ses fans mais aussi pour Mohamed Hamaki qui a confié avoir fait une des plus séduisantes soirées de Carthage en parfaire osmose avec le public qui a déchaîné les passions. C’est une fin en beauté pour cette 57ème édition du Festival de Carthage, laissent entendre les foules festivaliers à leurs sorties en répondant aux journalistes tout simplement par des chansons apprises mot à mot et à coeur-joie de leur idole sur les ondes du direct.
Avec TAP