Initiatives gouvernementales en Egypte pour lancer des fonds d’investissement, des polices d’assurance et le règlement des recrutements en dollars.
Soha Gendy, ministre de l’Immigration et des Affaires égyptiennes à l’étranger, a récemment annoncé la signature d’un protocole d’accord entre le ministère, la Fédération égyptienne des assurances et l’Autorité de surveillance financière, en coordination avec les autorités concernées, pour lancer la police d’assurance des expatriés.
Cet accord vise à coopérer dans le domaine de la protection d’assurance des Egyptiens travaillant et résidant à l’étranger par le biais d’un groupe d’assurance délivrant un document facultatif disponible à la souscription électronique et au paiement en devises fortes.
Le gouvernement est sur le point de finaliser le processus de création de la société d’investissement pour les Egyptiens à l’étranger, afin de participer à des projets nationaux à haut rendement. Ses actions leur étant offertes en coordination entre le ministère de l’Immigration, dix autorités concernées du pays et un groupe d’investisseurs égyptiens à l’étranger.
Nevin Al-Kabbaj, ministre de la Solidarité sociale, a confirmé que la proposition de lancer un fonds d’investissement constituerait un conteneur d’épargne en dollars pour les expatriés.
Selon Al-Kabbaj, cela se fait par l’achat de documents délivrés par cette entité, qui sera établie en coopération entre la « Banque Nasser » et certaines sociétés de gestion d’actifs, avec un retour sur investissement sur les dépôts de ce segment d’Egyptiens.
Le gouvernement a parlé de donner aux immigrants et aux expatriés la possibilité de régler la situation de la conscription en échange du transfert d’un montant de 5 000 $ dans le cadre d’initiatives qu’il met de l’avant pour augmenter leurs transferts financiers vers le marché local, afin de surmonter la crise de pénurie de devises.
Le nombre d’expatriés atteint environ 12 millions de personnes et la plus grande communauté se trouve en Arabie saoudite, avec un nombre de 2,5 millions. Et il y a environ 600 000 Égyptiens aux Émirats et au Koweït, selon les données du ministère de l’Immigration.