Même si l’ordre géopolitique mondial, dont on ignore les contours, évolue à grande vitesse, il n’empêche que le marché du pétrole reste statique. Aujourd’hui, avec la guerre Russie-Ukraine, la crise de l’énergie prend une nouvelle tournure.
D’ailleurs, ce n’est pas nouveau, alors que la pire crise de l’énergie depuis les chocs pétroliers des années 1970 a touché l’Europe. Ainsi, des conflits autour de l’or noir ont éclaté ici et là, montrant que celui qui le détient constitue une puissance.
A cet égard, le site geo. fr spécialisé en géopolitique, révèle qu’en 2022 ce sont les États-Unis qui parviennent à se hisser à la première place du classement des plus gros producteurs de pétrole au monde; et ce, pour la première fois depuis 1975. Suivent : l’Arabie Saoudite (2ème); la Russie (3ème); le Canada (4ème); l’Irak (5ème); la Chine (6ème). Ensuite viennent : les Emirats arabes unis (7ème); l’Iran (8ème); le Brésil (9ème); et enfin le Koweït (10ème).
Ce classement s’explique par la production massive d’hydrocarbures non-conventionnels, les controversés gaz et pétrole de schiste, qui représentent 65 % des extractions du pays. Depuis, Washington s’est taillé une avance confortable. Sa production s’élevait en 2021 à plus de 16,5 millions de barils par jour (Mb/j), soit 18,5 % du total mondial, selon le rapport annuel sur l’énergie dans le monde de BP, soulève le site geo.fr.
Cela signifie également que l’Arabie saoudite reste le chef de file de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), en tant que 2ème pays le plus gros producteur du pétrole; suivie de l’Irak, l’Iran et les Émirats arabes unis qui restent au dernier rang du classement.
Alors question : en 2050, le monde sera-t-il toujours aussi dépendant du pétrole? Ou assistera-t-on à sa fin? Même si cela n’est pas le cas, d’ores et déjà les grandes entreprises du secteur se préparent à la transition énergétique en investissant dans les énergies propres (éolienne, hydrogène vert, etc.).