Les cinq pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), réunis en sommet à Johannesburg, se sont accordés mercredi 23 août sur le principe d’une expansion du bloc désireux d’étendre son influence. Le choix stratégique de nouveaux membres devant encore être discuté.
Les dirigeants du bloc BRICS des principaux pays en développement se sont mis d’accord sur des mécanismes pour envisager de nouveaux membres.
L’accord d’expansion ouvre la voie à des dizaines de pays candidats intéressés à faire valoir leurs arguments pour rejoindre le groupe, qui s’est engagé à devenir un champion du développement du « Sud global ».
« Nous nous sommes mis d’accord sur la question de l’expansion. Nous avons adopté un document qui définit les lignes directrices, les principes et les processus d’examen des pays qui souhaitent devenir membres des BRICS ». C’est ce qu’a déclaré, pour sa part, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, sur une radio publique locale.
« Un BRICS élargi représentera un groupe diversifié de nations dotées de systèmes politiques différents et partageant le même désir d’un ordre mondial plus équilibré ». Ainsi affirmait de son côté le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, dans un discours prononcé avant le sommet.
A cet égard, notons que quelque 40 pays ont fait part de leur intérêt pour adhérer au groupe, de manière formelle ou informelle, précise l’agence de presse Reuters. On y retrouve : l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Egypte, l’Iran, le Venezuela et l’Algérie.
Au final, relevons qu’en 2023, la part des BRICS dans le PIB mondial dépasse celle des pays du G7 et cet écart pourrait bientôt se creuser.