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Leconomiste Maghrebin > Blog > A la une > Où va l’Arabie saoudite de MBS ?
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Où va l’Arabie saoudite de MBS ?

Hatem Kharrat
2023/09/06 at 5:23 PM
par Hatem Kharrat 10 Min Lecture
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Le but de cet article n’est pas d’être exhaustif, mais seulement d’engager le débat d’idées ô combien nécessaire.

Le fait, et ce n’est pas peu dire, à partir du 1er janvier 2024, l’Arabie saoudite rejoindra les BRICS.

Avec cinq (5) autres pays, elle intégrera cette organisation ayant exprimé plus d’une fois sa volonté de faire basculer l’ordre mondial établi. Le bousculer d’abord monétairement, en proposant une devise qui contrebalancerait le dollar. Puis diplomatiquement, en offrant une alternative de coopération par rapport au bloc de l’Ouest. Mais, surtout, une alternative qui ne se veut ni morale ni démocratique. Une alternative d’abord économique.

Mais donc, une question s’impose : l’Arabie saoudite a-t-elle l’étoffe pour s’imposer dans un ordre mondial en recomposition ?

MBS et son projet 2030

En tout cas, si l’Arabie saoudite était au développement ce qu’elle est aux promesses, aucun souci ne serait à se faire. Puisque “le projet 2030“ de Mohammed Ben Salmane (MBS), financé à plus de 7 000 milliards de dollars, est considéré comme l’un des plus ambitieux des temps modernes. Il est avant tout structurel : repenser la société, son économie et son environnement.

La preuve : deux nouvelles villes promises dont la plus impressionnante est « The Line » – littéralement « La Ligne ». Elle est bel et bien une ligne, paroissée de verre, en plein milieu du désert saoudien.

La deuxième est Neom et s’étend sur 26 000 km2. Ces projets accompagnent la volonté de redynamiser et de diversifier une économie où la rente pétrolière représente 35% du PIB.

Cette diversification se décline sur 3 axes principaux : les énergies renouvelables, le tourisme et le secteur industriel.

Nous sommes donc en droit de nous poser la question suivante : ne pouvons-nous pas voir, à travers ces constructions pharaoniques, une réadaptation de la théorie des grands travaux ? Car, en effet, en plus de respecter la théorie économique keynésienne, ces infrastructures font parler d’elles-mêmes. En plus d’avoir un impact économique, touristique et résidentiel, ces constructions sont une démonstration de force.

Elles font couler de l’encre dans le monde entier sur la démesure certes, mais surtout sur l’ambition saoudienne, et par extension celle de MBS.

Le paradoxe saoudien

Reformulons donc notre interrogation : par-delà l’aspect économique, n’y a-t-il pas derrière “le projet 2030“ la volonté de MBS de marquer l’histoire ? N’y a-t-il pas une volonté de poser les bases d’un culte de la personnalité à l’échelle internationale ? Culte qui pourrait d’ailleurs se remarquer par la volonté de rendre plus « gentille » ou attractive une monarchie qui a un rapport à la morale pour le moins hétérodoxe. Stars et stades de foot, divertissement, tourisme et modernité : tout est fait pour embellir l’image d’un pays et d’un monarque jugés archaïques.

Mais ce qui semble le plus trouble, ou pour le moins paradoxal, c’est la philosophie géopolitique de l’Arabie saoudite. Car celle-ci est complexe et incomprise par beaucoup.

Sur les documents officiels, “le projet 2030“ exprime l’envie de devenir LE carrefour économico-politique du monde arabo-musulman. Certes, mais cette adhésion aux BRICS montre une volonté d’influence mondiale.

Comment donc interpréter cette adhésion aux BRICS lorsque l’Arabie saoudite est l’allié historique des États-Unis ? Serait-elle en train de se détacher de l’ancien protecteur ? En tout cas, c’est ce que démontre l’accord de l’OPEP, réduisant à 2 millions de tonnes par jour la production de pétrole. Ou encore la réconciliation avec l’Iran. Serait-elle donc non alignée ? En tout cas, elle est membre de l’Organisation internationale des pays non alignés.

Mais qu’est-ce que cela veut dire en 2023 ? Peut-on être non aligné lorsque nos alliés historiques sont les États-Unis et que notre nouvel ami est considéré comme le deuxième ordre le plus puissant du monde ? À défaut d’être non aligné, peut-être que MBS est trop aligné.

Elle se veut avant tout arabo-musulmane

En tout cas, l’Arabie saoudite se veut avant tout arabo-musulmane. Le réchauffement avec l’Iran, la médiation au Yémen et au Soudan, la réinsertion de la Syrie dans la Ligue arabe : n’est-ce pas les preuves d’une volonté de stabilité dans la région ?

Mais le but de cette stabilisation reste quand même trouble : stabiliser pour mieux encadrer ? Ou stabiliser pour ne pas subir ?

La vision de Mohammed Ben Salmane semble définie et définitivement tranchée : il veut voir grand, très grand.

Aurait-on donc là la démonstration d’une révolution en matière de stratégie économique et de modèle de gouvernance dans le monde arabe ? Si c’est le cas, comment expliquer le taux de croissance décevant du PIB de l’Arabie saoudite ? Ce dernier n’a pas enregistré deux années positives consécutives depuis 2016. Qui plus est, il peine à dépasser les 5%.

L’Arabie saoudite, et malgré des milliers de milliards d’investissements, a une croissance d’économie mature, alors qu’elle est censée être en développement.

L’expansion économique est censée rayonner et asseoir la renommée du pays, elle reste comme une tache indélébile sur le candide rêve que MBS essaie de vendre. Ces chiffres retentissent comme la preuve indéniable de l’instabilité des songes face à une réalité ô combien frustrante. Cela est pour beaucoup dû, d’une part, aux crises qui traversent notre monde (Covid-19, Ukraine) et à la personnalité des Saoudiens. En effet, ceux-ci ressentent une aversion au travail manuel et s’orientent souvent vers le tertiaire, s’imaginant que la richesse leur est prédestinée. Cela les oblige à se reposer sur de la main-d’œuvre étrangère qui constitue une part importante de la population, et qui multiplie les investissements.

 

Il a certes occidentalisé l’infrastructure saoudienne, mais qu’en est-il de la structure sociétale ?

 

Mais une autre problématique reste à évoquer : encore une fois, la personnalité de Mohammed Ben Salmane. Puisque, si ce dernier renvoie une image moderne de son mode de gouvernance, il n’en reste pas moins fondamentalement conservateur dans sa vision de la société saoudienne. Il a certes occidentalisé l’infrastructure saoudienne, mais qu’en est-il de la structure sociétale ? Cette dernière étant sectaire, tribale et régionale, elle ne permet pas l’instauration d’une identité nationale. Il y a d’ailleurs un manque de formation citoyenne, sociale et politique en Arabie saoudite. Ne serait-ce pas l’aveu despotique d’un régime se voulant sympathique ? Cela ne dénoterait-il pas une volonté d’écarter les populations de la vie politique ? Ne serait-ce pas la raison de l’isolement des ismaéliens et des shiites de la province orientale ? Eux qui représentent 15% de la population sont aujourd’hui isolés parce qu’ils n’adhèrent pas au “bon islam”.

Cette sectorialisation serait-elle aussi la raison de la défaillance de l’armée saoudienne, qui a perdu son prestige plus d’une fois, notamment lors de l’intervention au Yémen, spécialement parce qu’ils n’avaient pas de cour martiale et que leur armée n’était pas assez centralisée ?

Le problème semble clair : outre la monarchie et l’islam, qu’est-ce que l’identité saoudienne ? Plus important encore dans le contexte de notre réflexion : sans socle citoyen saoudien clair, pouvons-nous parler d’unité nationale ? Et un pays peut-il devenir une puissance sans société établie ? Peut-il s’émanciper économiquement sans une culture du travail ? Et par-dessus tout, peut-il atteindre le stade d’hyperpuissance sans militarisation efficace ?

Ces interrogations nous laissent avec un bilan mitigé : certes, l’ambition de l’Arabie saoudite impressionne, son image embellit et son économie se diversifie, mais cela suffira-t-il ?

Aujourd’hui, comment pouvons-nous qualifier l’Arabie saoudite ? Une puissance politique et économique qui invente un nouveau schéma de développement ? Un pays se frayant une voie vers l’hyperpuissance comme jamais auparavant ? Ou bien une terre instable socialement et économiquement ?

Autant de questions auxquelles il faut apporter des réponses.

——————

A voir aussi (sources) :

 

Vidéos :

Terra bellum – Pourquoi l’Arabie Saoudite pourrait disparaitre ? 

Terra Bellum – Moyen Orient, vers une révolution géopolitique?

Le monde en cartes – Géopolitique de l’Arabie Saoudite

بودكاست فنجان – الفراغ السياسي في العالم العربي – YouTube

 

Articles :

BSI – La diversification économique de l’Arabie Saoudite

Les Echos – Les accords de l’OPEP

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MARQUÉE: arabie saoudite, BRICS, mbs
Hatem Kharrat 6 septembre 2023
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