« Le boycott de la rentrée scolaire n’est pas à l’ordre du jour de la commission administrative », a souligné, jeudi 7 septembre, Taoufik Chebbi, membre de la Fédération générale de l’enseignement de base.
Dans une déclaration à l’agence TAP, au démarrage des travaux de la commission administrative de la fédération à Hammamet, M. Chebbi a insisté sur l’importance du dialogue comme unique voie pour la résolution de tous les problèmes en suspens.
Toutefois, le responsable syndical a estimé que l’objection du ministère au dialogue au sujet de la privation de plus de 3000 instituteurs de leurs salaires du mois de juillet et la révocation de plus de 170 directeurs d’écoles ayant tous refusé de remettre les notes des examens des élèves à l’administration à temps, aura des répercussions sur la rentrée et sur le déroulement de l’année scolaire.
« La commission administrative examinera donc les moyens de lever cette injustice, outre l’évaluation de l’impact du mouvement de protestation mené par la fédération », a-t-il indiqué.
Selon M. Chebbi, la privation des instituteurs de leurs salaires et la révocation des directeurs des écoles suite à leur mouvement de protestation est une mesure « abusive, illégale et inhumaine ».
Il a, par ailleurs, indiqué que le ministère de l’Education continue sa politique de fuite en avant et refuse le dialogue en prenant des décisions de façon unilatérale et sans concertation avec la partie syndicale, notamment au sujet du mouvement des instituteurs.
Avec TAP