Le président de la République, Kaïs Saïed, a appelé le gouverneur de la Banque centrale, Marouane El Abassi, lors de leur rencontre aujourd’hui, vendredi 8 septembre 2023, à clarifier la réalité de la situation financière en Tunisie. Tout comme il a mis l’accent sur l’importance de rassurer les Tunisiens que l’État n’est pas au bord de la faillite.
De ce fait, il a souligné la nécessité pour le comité d’analyse financière de jouer son rôle dans la lutte contre le financement occulte des partis politiques par le biais d’associations qui représentent une extension des lobbies et des cartels, selon ses termes.
Le Chef de l’État a ajouté : « Ces lobbies diffusent des informations sur la faillite de l’État et sont des porte-voix rémunérés et agressifs, mais nous travaillerons à les contrer ». Tout en soulignant : « La Tunisie regorge de toutes les ressources nécessaires pour surmonter toutes les difficultés grâce à la volonté des Tunisiens et non sous la dictée de quiconque. »
Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité de purifier le pays, les institutions et la coopération entre toutes les agences de l’État pour relever les défis, déclarant : « Il n’y a pas de place pour un retour en arrière ou pour compromettre nos choix, nos décisions ou notre souveraineté, et ceux qui veulent déstabiliser l’État n’ont pas leur place parmi nous. »
Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité de purifier le pays, les institutions et la coopération entre toutes les agences de l’État pour relever les défis, déclarant : « Il n’y a pas de place pour un retour en arrière ou pour compromettre nos choix, nos décisions ou notre souveraineté, et ceux qui veulent déstabiliser l’État n’ont pas leur place parmi nous. »
En outre, il a également insisté sur l’importance de lutter contre la corruption et de purifier le pays. Tout comme il a mis l’accent sur le besoin d’améliorer la sécurité, le confort et les facilités pour les investisseurs, afin de créer un environnement propice à leur arrivée. Il a exhorté la Commission des Analyses Financières à jouer son rôle de manière efficace dans cette lutte.
Et de poursuivre : « Il est temps de passer de la parole à l’action en matière de corruption, et le système de corruption doit être éradiqué. Nous devons fournir un environnement favorable pour attirer les investisseurs et résoudre tous les problèmes qui se dressent sur leur chemin. »
Dans le même contexte, le président a souligné que la Commission des Analyses Financières, relevant de la Banque centrale, n’a pas pleinement rempli son rôle de manière adéquate. Il a précisé que les transferts financiers reçus par la ville de Sfax par l’intermédiaire de La Poste tunisienne seulement s’élevaient à 33 millions de dinars entre le 1er janvier et le 1er juin 2023, sans compter les transferts passant par les banques. Il a affirmé que la commission aurait dû être chargée de rechercher la source de ces fonds.
Le président de l’État a également mis en lumière l’importance du rôle de la Banque centrale tunisienne, tout en soulignant la nécessité de réformer le cadre juridique pour permettre à cette institution financière de jouer pleinement son rôle.
Il est à noter que lors de sa réunion du vendredi 14 juillet 2023, le Conseil de sécurité nationale a examiné la question des transferts financiers bénéficiant à des étrangers en provenance des pays d’Afrique subsaharienne. Des transferts d’une valeur de 33 millions de dinars ont été enregistrés dans différents établissements de La Poste à Sfax.