Suite au tremblement dévastateur que le Maroc a connu le samedi 9 septembre, causant plus de 2000 morts, le monde entier a été sous le choc. Dans ce contexte, de nombreuses nations, y compris la Tunisie, ont souhaité apporter leur aide au Maroc dans cette tragédie.
Cependant, le pouvoir marocain n’a pas accueilli favorablement cette assistance. Ainsi il a refusé l’aide de plusieurs pays, y compris la Tunisie. Cela nous amène à nous poser la question : quel intérêt a le Maroc à refuser l’aide de ses pays voisins, que ce soit la Tunisie ou l’Algérie?
On pourrait interpréter ce refus comme un geste politique évident. Au-delà des interprétations diverses, Adnan Limam, professeur universitaire de droit et de relations internationales, a analysé cette situation sur les ondes de Shems FM ce mercredi 13 septembre, en soulignant : « Il est difficile de comprendre la logique générale qui guide les actions et la position du gouvernement marocain en rejetant l’aide internationale. »
Selon lui, il est difficile d’extrapoler les positions et la logique du gouvernement marocain. D’autant plus que son peuple est dans un état de tension et attend des interventions rapides.
M. Limam a rappelé que la Turquie, pourtant pays économiquement avancé, a demandé une aide internationale pour son peuple après le tremblement de terre qu’elle a connu.
En outre, il a souligné que la position du gouvernement marocain est une question qui le concerne, mais que la souffrance du peuple marocain concerne tous les peuples du Maghreb.
Rappelons également que les autorités algériennes ont confirmé que les autorités marocaines avaient rejeté leur aide.
Il est à noter entre autres que le Maroc a accepté seulement l’aide de quatre pays que sont l’Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Emirats arabes unis.