Antonio Tajani, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères d’Italie, revient sur la situation à Lampedusa et de la question de la migration irrégulière. C’est ce que rapporte l’agence de presse italienne Ansa.it.
A Lampedusa, « il doit y avoir une solution à court, moyen et long termes », estime Tajani qui dit « … remercier tous ceux qui résolvent, de la meilleure façon possible, une urgence qui devient de plus en plus compliquée. Alors l’Europe doit sérieusement faire sa part ».
Abordant le mémorandum d’entente signé entre l’Union européenne et la Tunisie, Antonio Tajani a rappelé que » Ursula von der Leyen a dit que nous sommes proches d’un accord, mais nous n’avons plus le temps, nous devons mettre en œuvre tous les accords qui ont été conclus, appliquer le mémorandum signé avec la Tunisie ».
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Quant au pacte de Dublin sur la migration et l’asile, le chef de la diplomatie italienne a souligné qu' »il s’agit d’un vieux pacte qui n’est plus applicable ». Selon Tajani, il y avait « une situation différente en Syrie et en Afghanistan; le monde a changé, même avec la guerre en Ukraine. Nous ne pouvons pas penser à réguler le monde avec les anciennes règles, la situation est complètement différente ».
Il a conclu en ces termes : « Aujourd’hui, nous avons besoin de plus de courage, de plus de force, de plus de détermination ».