2 356 630 élèves (primaire, préparatoire et secondaire) reprennent le chemin de leurs institutions scolaires, ce vendredi 15 septembre 2023. Retour sur les données et chiffres relatifs à la rentrée scolaire 2023/2024.
Le nombre des élèves reflète une augmentation estimée à 2,8 % par rapport à la rentrée scolaire 2022/2023. Le nombre de classes a connu lui aussi une hausse de 0,6 %, soit 547 classes supplémentaires. En plus de l’augmentation du nombre d’établissements scolaires (11 nouveaux établissements) pour atteindre un nombre total de 6139.
On constate également une hausse de 0,5 % du nombre des enseignants (747 enseignants supplémentaires). Et ce, pour atteindre un nombre total 156 234, tous niveaux confondus.
Le nombre des élèves résidents dans les foyers scolaires est passé à 26 400. Et ce, contre de 26 082 pour la rentrée scolaire dernière. Alors que le nombre des foyers scolaires s’élève cette année à 292; contre 289 au cours de l’année scolaire 2022-2023.
Bonne nouvelle pour les enseignants contractuels
Le ministère a pris des mesures sociales. Il s’agit de l’intégration des suppléants dans la plateforme des données du ministère. Ainsi que l’augmentation de leurs salaires (de 750 d à 1250 d) à partir de cette années scolaire et sur 12 mois au lieu de dix.
En ce qui concerne l’évolution du coût par élève selon le niveau d’études, les statistiques du ministère de l’Education indiquent que le coût par élève au niveau primaire a évolué de 1 090,1 dinars en 2010 à 2 014,7 dinars en 2023. Tandis que le coût par élève au niveau préparatoire et secondaire est passé de 1 658,7 dinars en 2010 à 3 532,3 dinars en 2023.
Vers un nouvel affrontement entre le syndicat et le ministère de l’Education
Par ailleurs, quelques jours avant la rentrée scolaire, la tension est montée d’un cran entre la Fédération générale de l’enseignement de base et le ministère de l’Education. La Fédération ayant annoncé son boycott de la participation à l’affectation des postes de direction vacants. Et ce, en raison du limogeage des directeurs qui adhéraient à la décision de grève. Ainsi, les structures syndicales ont décidé de ne pas signer de procès-verbal de séance qui prévoit l’affectation d’une école dont le directeur a été révoqué en raison de son respect des décisions de grève, selon le communiqué.
Cependant, une chose est sûre : les parents se retrouvent entre l’enclume de la dégradation du pouvoir d’achat et le marteau de la crainte d’une année scolaire qui pourrait être marquée par des grèves successives.