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Leconomiste Maghrebin > Blog > A la une > Une rentrée sous pression
A la uneIdées

Une rentrée sous pression

Hédi Mechri
2023/09/16 at 11:54 AM
par Hédi Mechri 10 Min Lecture
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Une rentrée sous pression
Une rentrée sous pression
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Passé le mois d’août, le pays retrouve ses esprits et ose se regarder en face. Comme chaque année à la même époque, il mettra longtemps à effacer les stigmates d’un régime de séance unique d’un autre âge, comme nul autre pareil. Deux mois durant, les dépenses – le plus souvent à crédit – s’emballent. L’oisiveté et les congés légitimes ou non avoués sont passés par là. Pendant ce temps, les cadences, les horaires de travail – si travail il y a – et la productivité sont au plus bas. Du coup, avec l’afflux des touristes, les prix explosent.

L’inflation sévit partout, plongeant sans arrêt dans la précarité de nouveaux contingents qui se détachent de ce qui reste de la classe moyenne. Plus de 30% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Et près de la moitié pourrait se retrouver sous la ligne de flottaison, à mesure que se propage et s’enracine la hausse généralisée des prix. L’inflation et le chômage, l’autre fléau dont on parle peu mais aux effets encore plus néfastes, achèvent de fracturer le pays.

Le couple infernal et pourtant inédit inflation-chômage met en danger la paix sociale et provoque le désarroi des économistes et des dirigeants. Le pire, c’est quand l’inflation ne s’accompagne pas de croissance (stagflation) et de création d’emplois, mais qu’au contraire, elle concourt au démantèlement de notre appareil productif. Le spectre d’une explosion sociale n’est jamais loin. Il y a danger à l’horizon.

 

Un vrai cataclysme aux conséquences désastreuses sur les exploitants agricoles. Beaucoup d’entre eux n’y survivront pas

 

L’été n’a pas été clément pour tout le monde. La canicule, comme le pays n’en a jamais connue, a dévasté les régions agricoles, loin des lumières des villes qui vivent au rythme des festivals et des soirées festives. Le réchauffement climatique, cette triste réalité dont on mesure l’impact, a réduit à néant ou presque la campagne céréalière et largement abîmé les cultures maraîchères et les arbres fruitiers. Un vrai cataclysme aux conséquences désastreuses sur les exploitants agricoles. Beaucoup d’entre eux n’y survivront pas. Ce qui n’est pas d’un bon présage pour les années à venir. Comme si l’explosion des cours des matières premières, des céréales et du carburant dans le monde, dont nous sommes largement dépendants, ne suffisait pas pour souffler sur les flammes de l’inflation qui n’en finit pas de ravager le tissu social. Ses effets corrosifs sont durement ressentis à la rentrée des classes. Les frais de scolarisation sont hors de prix et inabordables pour une large frange de nos concitoyens. Ils doivent faire des coupes sombres – quand ils le peuvent-dans leur budget pour assurer le minimum de fournitures exigibles sans être toujours nécessaires.

Le coût de l’enseignement public – réputé gratuit – est si élevé et si peu accessible qu’il devient un véritable obstacle à la scolarisation des enfants. Le phénomène n’est pas nouveau. Mais il prend une telle ampleur dans les campagnes et les régions laissées pour compte qu’il discrédite et déshonore le pays. Les jeunes filles en sont les premières victimes.

 

La Tunisie profonde, celle d’en bas, qui subit sans pouvoir réagir, est dépossédée de son avenir. Elle n’a pas le droit d’espérer et est à des années-lumière du rêve tunisien

 

La Tunisie profonde, celle d’en bas, qui subit sans pouvoir réagir, est dépossédée de son avenir. Elle n’a pas le droit d’espérer et est à des années-lumière du rêve tunisien. Dans ces zones en déperdition, si loin du pouvoir central, les écoles publiques, quand elles existent, se vident de leur substance et font le vide autour d’elles. L’éloignement des lieux d’habitation, l’accès difficile sinon dangereux, le faible niveau de vie de la population concernée ne sont pas compensés par au moins une distribution gratuite des fournitures scolaires aux frais de l’État.

Sans être payante, l’école de la République est devenue trop chère pour assurer l’égalité des chances pour tous et retrouver sa vocation originelle d’ascenseur social. Les villes ne sont pas prémunies contre ce mal. Elles sont traversées par ces lignes de fracture et offrent un paysage scolaire fort contrasté, sujet à d’énormes inquiétudes. L’école, qui fut au sortir de la nuit coloniale la matrice et le creuset d’une nation en devenir qui s’est réapproprié son histoire et a su se projeter dans le futur, est victime aujourd’hui d’un vaste mouvement de paupérisation qu’elle avait éradiqué par le passé. Elle est, pour diverses raisons, tombée de son piédestal.

La montée du coût de la vie, conjuguée à la dégradation du pouvoir d’achat, a quelque peu perverti l’école au point de la faire apparaître par certains endroits comme une véritable machine à produire les inégalités, la marginali- sation et l’exclusion. Sacrifiée à l’autel de l’austérité, l’école n’est plus ce qu’elle était et ce qu’elle devrait être. La gratuité n’est qu’illusoire. Il faut, pour y accéder, de gros moyens qu’aucun sacrifice de parents désargentés ne peut assurer. Pour les autres, il faut une énorme capacité de résilience face à l’attitude peu éthique d’enseignants aux revendications sans fins.

 

Il peine à retrouver les chemins d’une croissance inclusive, à déployer une politique d’offre qui met fin à la gabegie et au décrochage de l’économie

 

L’exclusion ne s’arrête pas aux portes de l’école. La valse des prix qui structure et divise la société donne le tournis. Enseignement, alimentation, transport, loyer, services, médicaments quand ils existent, soins médicaux en raison du délabrement de l’infrastructure hospitalière… partout, les prix brûlent les doigts et renvoient à leur piètre et triste condition consommateurs et usagers des services publics.

L’État, qui promet aide et soutien, n’a plus les moyens de sa politique, si tant est qu’il en ait. Il ne semble plus en capacité de mettre fin au délitement de la société. Il peine à retrouver les chemins d’une croissance inclusive, à déployer une politique d’offre qui met fin à la gabegie et au décrochage de l’économie. On ne luttera pas autrement contre la spéculation, la corruption et tous ceux qui pêchent en eaux troubles. Les dénoncer, sans faire redémarrer pour de vrai la machine productive, ne peut tenir lieu de politique. C’est comme se battre contre les moulins à vent.

A quoi bon vilipender, ostraciser, jeter l’opprobre sur des groupes, de surcroît piliers de l’économie nationale, au motif qu’ils exploitent des situations de rente, si ce n’est qu’il s’agit là de cliver le pays, de chahuter le climat de confiance, de pénaliser l’investissement et d’abîmer le climat des affaires. C’est contre-productif. Répression des fraudes, guerre contre la spéculation, le commerce illicite, la corruption ? Oui et mille fois oui.

La vigilance doit être de mise, mais cela ne saurait suffire. Car, en l’absence d’un sursaut productif, cela revient à gérer les pénuries quand il faut les combattre à la racine pour libérer les Tunisiens de l’emprise des forces du mal et des prédateurs en tout genre. Trop de nuages planent sur la rentrée 2023-2024 pour ne pas craindre orages et tempêtes sociales. Pour autant, une éclaircie n’est jamais exclue. Il y a une solution à tous nos problèmes.

La rentrée scolaire, la réforme de l’école, mère de toutes les réformes, celle de nos hôpitaux, de nos entreprises publiques, la disponibilité de produits de première nécessité, de médicaments, n’échappent pas à cette règle. On peut, sans injecter d’énormes capitaux – qui font défaut-donner plus de pouvoir d’achat en comprimant les coûts de fonctionnement et de gestion de nos institutions publiques, souvent hélas sans but ni cap précis. Une rentrée somme toute normale, dont il faut voir à la fois la révélation de notre instinct de survie, de notre foi dans l’avenir du pays et de notre attachement à l’unité de la nation ? Oui, pourquoi pas. Il n’y a pas mieux que l’apaisement, l’écoute et le dialogue pour dissiper frustrations et colères. Et engager les nécessaires réformes structurelles sans lesquelles le pays ne peut se libérer de ses contraintes financières, de ses entraves administratives et de ses démons de toujours.

Cet édito est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n°877 du 13 au 27 septembre 2023 

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MARQUÉE: rentrée scolaire
Hédi Mechri 17 septembre 2023
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