La création d’un nouveau code de l’environnement nourrit l’optimisme quant à la mise en place de mécanismes efficaces pour réduire la pollution de l’air et du bruit causée par les véhicules, en particulier dans les zones résidentielles.
Elyes Kasri, analyste politique et ancien ambassadeur fait le point via sa page Fb sur la prolifération des véhicules, le manque de parkings publics et de transports en commun ayant des conséquences sur la qualité de l’air et de vie des résidents.
Il estime que le code de l’environnement devrait également renforcer la réglementation des heures d’ouverture des commerces pour prévenir les infractions récurrentes. Tout en déclarant : « La prolifération des véhicules automobiles dans les zones résidentielles en l’absence de parkings publics et de transports en commun tendent à rendre l’air irrespirable dans les zones résidentielles en plus de la pollution sonore à force de klaxons et de véhicules et motocyclettes pétaradants émetteurs de haut débit en décibels, soit en raison de leur vétusté ou de modifications techniques pour bien marquer leur passage dans ces zones résidentielles. Surtout la nuit au grand dam des résidents qui souffrent le martyr sans le moindre recours disponible. »
De ce fait, il met l’accent sur la nécessité d’établir des normes environnementales spécifiques à chaque zone, impliquant la société civile pour tenir compte des particularités locales. Tout en ajoutant : « Il faudra donner davantage de sens aux différents textes réglementant l’heure d’ouverture des commerces, entre salons de thé, gargotes et vendeurs de fruits secs qui ne cessent d’ignorer superbement l’arrêté du ministre de l’Intérieur du 3 septembre 2004 ordonnant la fermeture de ces commerces entre minuit et 5h du matin. Le nouveau code devra préciser les modalités de préservation de l’environnement et de la qualité de la vie des citoyens et mettre fin au flou dont profitent des énergumènes à la psychologie douteuse et des commerçants indélicats. »
En résumé, Elyes Kasri préconise comme suit : « Il faudra également établir un ratio d’espaces verts par habitant et mettre en place des règles strictes pour leur exploitation et leur mise en valeur dans un cadre participatif avec les résidents et la société civile. Il importe que la société civile soit associée dans chaque zone afin de s’assurer que les nouvelles normes et mesures de protection de l’environnement tiennent suffisamment compte des spécificités de leur zone. »