Les poursuites pénales visant le caricaturiste tunisien Taoufik Omrane seraient « injustifiées et infondées ». Notamment si elles ont été menées sur fond de la publication d’une caricature. C’est ce qu’indique la présidence du gouvernement.
Dans une déclaration publiée dans la soirée du vendredi 22 septembre 2023, la présidence du gouvernement souligne qu’il n’est plus besoin de rappeler que l’article 49 de la Constitution du 25 juillet 2022 garantit la liberté de création. Si de telles poursuites ont été menées en raison d’autres faits ou agissements commis par le caricaturiste Taoufik Omrane, il sera ainsi question « d’une affaire purement judiciaire ».
Selon le texte de la déclaration, le chef du gouvernement n’a pas eu connaissance des poursuites pénales en question. La même source affirme qu’Ahmed Hachani n’a pas vu la caricature et ne savait même pas qui est son auteur. Bien au contraire, il n’a pris connaissance de ces poursuites qu’à travers les médias. Jeudi soir (21 septembre), le parquet a ordonné l’arrestation du caricaturiste Taoufik Omrane. Et ce après que les forces de l’ordre l’ont conduit au commissariat de police sans préavis ni convocation. Le commissariat a interrogé le concerné sur fond de ses caricatures.
Avec TAP