L’indicateur avancé d’activité PMI s’échoue à ses pires niveaux depuis 30 mois et affiche un repli de 0,4% dans la zone euro au troisième trimestre.
Conditionné par les mauvaises attentes économiques des deux grandes économies européennes, l’Allemagne et la France, l’indicateur avancé de l’activité du secteur privé dans la zone euro (PMI) est resté en territoire négatif en septembre, malgré une légère réaction par rapport au mois d’août.
L’indice préparé par S&P Global et le service de recherche de la Hamburg Commercial Bank, qui constitue l’une des principales références suivies par les investisseurs, les banques centrales et les décideurs publics pour se forger leur opinion sur le contexte économique, a légèrement augmenté à 47,1 points contre 46,7 enregistré en août, où il a marqué son pire chiffre depuis la pandémie, bien qu’il ait détecté une baisse des commandes pour le quatrième mois consécutif et une réduction de la demande des consommateurs.
Les auteurs du rapport désignent la France et l’Allemagne comme « principaux responsables du ralentissement général de l’activité totale », ce qui laisse présager une contraction de 0,4% de l’économie de la zone euro au troisième trimestre de l’année, ce qui ouvrirait la porte à une récession.
Malgré les perspectives sombres concernant les attentes des entreprises du secteur privé, le rapport indique que « les entreprises recrutent du personnel en septembre à un rythme un peu plus rapide qu’en août ».
On détecte également un certain rebond de l’inflation, qui proviendrait du fait que les coûts de production des entreprises augmenteraient encore « intensément » ces derniers mois.