Les prix mondiaux du pétrole ont grimpé vendredi 22 septembre alors que l’interdiction russe des exportations de diesel et d’essence a suscité des inquiétudes quant au resserrement des approvisionnements.
Les contrats à terme sur le Brent avaient grimpé au-dessus de 94 dollars le baril, tandis que le brut américain West Texas Intermediate (WTI) a gagné environ 1% pour s’échanger à plus de 90 dollars le baril. Les deux indices de référence devraient connaître une baisse hebdomadaire insignifiante après avoir gagné plus de 10 % au cours des trois semaines précédentes.
Jeudi, le gouvernement russe a introduit une interdiction temporaire sur les ventes à l’étranger de diesel et d’essence afin de stabiliser le marché intérieur des carburants.
Selon le Kremlin, la mesure ne s’applique pas au carburant fourni dans le cadre d’accords intergouvernementaux aux membres de l’Union économique eurasienne dirigée par Moscou, qui comprend la Biélorussie, le Kazakhstan, l’Arménie et le Kirghizistan.
Moscou a interdit les exportations d’essence et de diesel pour stabiliser le marché intérieur des carburants
« Les restrictions temporaires contribueront à saturer le marché du carburant, ce qui à son tour réduira les prix pour les consommateurs », indique le communiqué du gouvernement.
Selon le ministère russe de l’Energie, cette mesure empêchera également les exportations « grises » non autorisées de carburants automobiles.
La Russie a été confrontée à une flambée des prix de gros des carburants ces derniers mois en raison de pénuries d’essence et de diesel. La situation a particulièrement touché les régions du sud, où le carburant est crucial pour la récolte.
La précédente hausse des prix mondiaux du pétrole était attribuée aux inquiétudes concernant le resserrement de l’offre alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, connus collectivement sous le nom d’OPEP+, maintiennent des réductions de production.