L’Egypte a déclaré qu’elle avait conclu un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour fusionner la première et la deuxième revues que le Fonds mènerait du programme de réforme économique du gouvernement. Et ce, après que la première revue a été reportée à plusieurs reprises en raison de questions sur les progrès réalisés par le pays pour répondre aux exigences du fonds.
En décembre, le FMI avait approuvé un prêt de 3 milliards de dollars dans le cadre de la « Facilité de financement élargie » pour l’Egypte, qui subit de fortes pressions financières. Depuis que des problèmes à long terme ont été révélés en raison des répercussions économiques de la guerre en Ukraine.
Pour autant, l’octroi de paiements au titre du programme, qui a une durée de 46 mois, est soumis à huit réexamens. La première revue devait avoir lieu en mars. Mais elle n’a pas eu lieu en raison d’informations selon lesquelles le Fonds n’était pas satisfait des progrès réalisés par l’Egypte dans le respect des termes de l’accord.
Le ministère égyptien des Finances a déclaré samedi 23 septembre, dans une explication détaillée publiée sur son site Internet et rapportée par les médias locaux : « Le Fonds monétaire international et l’Etat égyptien ont convenu de fusionner la première et la deuxième revue en même temps. Ce qui est devrait être déterminé avant la fin de 2023. »
Le ministère a ajouté, comme l’a rapporté Reuters, que les négociations avec le Fonds monétaire international se déroulent « de manière fructueuse et positive ». Et ce, conformément aux termes du programme convenu avec le Fonds.
Ainsi, l’Egypte s’est engagée à adopter un taux de change flexible lorsqu’elle a conclu l’accord de prêt avec le FMI à la fin de l’année dernière. Mais le taux officiel est resté presque inchangé depuis environ six mois, à environ 30,93 livres pour un dollar. La livre sterling se négociant à environ 39 livres pour un dollar sur le marché noir.
Enfin, notons qu’en juin, le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi a semblé exclure une nouvelle dévaluation de la monnaie à court terme. En affirmant qu’une telle décision pourrait nuire à la sécurité nationale et aux citoyens.