Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, lundi 25 septembre, une réunion ministérielle durant laquelle il a abordé divers sujets d’actualité.
Durant cette réunion, le chef de l’Etat a évoqué le sujet des accidents de la route dont le nombre ne cesse d’augmenter. Pour lui, cette problématique n’est pas seulement liée aux infrastructures du pays ou l’état des véhicules, mais le problème est plutôt culturel. Le Tunisien n’est pas conscient du fait que les routes sont les siennes, mais non celles du « hakem » (celui qui gouverne). Les citoyens doivent réaliser que l’infrastructure leur appartient, et ce dans les limites imposées par la loi.
Pour lui, il est temps que chaque responsable assume ses responsabilités, affirmant que les responsables locaux doivent agir de leurs propres initiatives, et que, par conséquent, le président de la République n’a pas à intervenir pour que chacun assume ses devoirs.
Kaïs Saïed a aussi abordé le sujet de la liberté d’expression qui ne doit pas être confondue avec les outrages ou les menaces de mort. La télévision nationale … « doit être nationale », selon lui. Elle doit œuvrer à la libération du pays.
Il a déclaré que certaines radios veulent induire en erreur l’opinion publique, chose à laquelle elles n’arriveront jamais.
Par ailleurs, le chef de l’Etat indique qu’une personne aurait dit qu’il doit sa victoire électorale à la télévision nationale. Et à cette accusation, il répond : « J’ai été invité à la télévision nationale. Mais j’ai décliné plus d’invitations que j’en ai acceptées ».
A propos de la Cité médicale à Kairouan, il assure que certains cherchent à paralyser le financement dudit projet. Mais, le chef de l’Etat affirme qu’il est toujours d’actualité. Et que le droit à la santé doit être garanti à tous.