Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé une réunion du Conseil de sécurité nationale dans la soirée du lundi 25 septembre. Il y a évoqué plusieurs sujets, notamment la situation sécuritaire du pays et les phénomènes qui doivent être éradiqués.
Kaïs Saïed est donc revenu sur la question de « la traite des êtres humains et des organes », que la Tunisie a combattue de toutes ses forces. Il a déclaré à cet égard : « Les autorités de sécurité et militaires ont récemment montré que nous sommes déterminés et travaillons à faire respecter la loi partout. »
En outre, il a également mentionné l’accident de la route qui a coûté la vie à des migrants d’Afrique subsaharienne dans la région de Kairouan pour exprimer sa solidarité, en affirmant : « Nous sommes Africains une fois de plus et nous sommes fiers de notre appartenance à l’Afrique. » Puis il a ajouté : « Nous œuvrons pour que l’Afrique soit aux Africains dans le cadre de la loi. »
A cet égard, il a fait remarquer que le phénomène des accidents de la route a pris de l’ampleur en Tunisie. Tout en expliquant que les accidents ne sont pas liés à l’état des routes ou à l’état des véhicules et que « la question ne concerne pas l’inspection technique, mais plutôt l’inspection intellectuelle. »
Le dossier du financement du budget de l’Etat
Par ailleurs, le chef de l’Etat a indiqué que des efforts sont en cours pour trouver les financements nécessaires afin de réaliser le projet de la Cité Médicale de Kairouan. Il a souligné ainsi que le droit à la santé est un droit pour tous les citoyens.
En ce qui concerne les financements, Kaïs Saïed a précisé : « Nous comptons sur nos propres ressources et nous ne céderons jamais un iota de notre souveraineté ». Tout en ajoutant : « Que cela soit clair pour le monde entier et pour tous les Tunisiens, il n’y aura plus de concessions après cette période. »
Le dossier de la liberté d’expression et des médias
Ensuite, revenant sur le dossier des médias, Kaïs Saïed a souligné à ce sujet : « Il n’y a pas de débat sur la liberté de la presse, mais la liberté de pensée est devenue absente. » Et d’ajouter que la liberté d’expression ne signifiait pas la diffusion de mensonges, de diffamations; ni la violation de la dignité des individus, ni les menaces de meurtre. »
Enfin, concernant la ligne éditoriale de la Télévision nationale, Saïed a déclaré : « Il est nécessaire de clarifier plusieurs points, en particulier en ce qui concerne la Télévision nationale qui doit être véritablement nationale. »