Le parti PDL a exprimé son rejet des actions du gouvernement actuel. Telle est l’annonce du communiqué publié à l’issue de la réunion de son comité central.
Le PDL a critiqué la gestion économique, les politiques coercitives et les tentatives de division régionale du pays. Il a également dénoncé les violations de la souveraineté nationale et des droits des Tunisiens par le gouvernement en place. Ainsi il conteste les prochaines élections de districts devant le tribunal administratif.
Le parti réaffirme » son engagement en faveur de la démocratie et de l’unité nationale, et a annoncé la création d’une coalition d’opposition pour faire face aux politiques préjudiciables du Parlement illégitime ».
Il considère que le projet de découpage territorial en entités géographiques distinctes sous le nom de « districts » n’a pas été soumis aux Tunisiens, ni expliqué ni discuté dans le cadre institutionnel, constituant ainsi une violation flagrante des dispositions de l’article 3 de la loi numéro 29 de l’année 2018 concernant la municipalité, qui stipule que la création de municipalités et la délimitation de leurs frontières ne peuvent être effectuées que par une loi.
« De plus, ce projet est incompatible avec l’unité nationale et vise à faciliter la division du peuple tunisien, ouvrant la voie à l’ingérence étrangère », toujours selon le communiqué.
Enfin, le PDL condamne la confiscation du droit des Tunisiens à élire directement ses représentants dans les institutions constitutionnelles, et la transformation du système électoral en un système de candidatures individuelles, sans programmes, sans vision, sans stratégie, « et l’utilisation de la Commission électorale illégitime pour mettre en œuvre son programme de déconstruction des bases de la République et pour ouvrir la voie à la gestion des affaires du pays par le biais du tirage au sort et de la chance, plutôt que par compétence, expérience et capacité ».