Al Joumhouri a exprimé sa solidarité avec le dirigeant du Front de Salut national, Jawhar ben Mbarek, qui a décidé d’entamer une grève de la faim en protestation contre sa détention et celle de ses camarades dans l’affaire dite de « complot contre la sûreté de l’Etat ».
Le mouvement tient le président de la République et la ministre de la Justice pour responsables des conséquences de la grève de la faim sur la santé des détenus dans une affaire qui dure depuis plus de sept mois. Il appelle au passage à leur libération et à la clôture définitive du dossier dans la mesure où aucune preuve n’a pu être établie pour obtenir condamnation.
En février 2023, rappelle-t-on, des politiques et des hommes d’affaires ont été arrêtés pour « complot contre l’Etat« . Deux d’entre eux ont été relaxés le 13 juin, à savoir Chaima Aissa (Front de Salut) et Lazhar Akermi. Ces deux derniers seront interdits de voyage et d’apparition dans les lieux publics par une décision de justice.
La demande de libération a été, cependant, refusée à Khayem Turki, politique et homme d’affaires, Abdelhamid Jelassi, ancien dirigeant d’Ennahdha, Ridha Belhaj, ancien membre de Nidaa Tounès, Ghazi Chaouachi ancien secrétaire général du Courant démocrate, Jawhar ben M’barek (Front de salut) et Issam Chebbi, secrétaire général d’Al Joumhouri, tous interpellés dans le cadre de la même affaire.
A noter que le juge d’instruction près le pole judiciaire de lutte contre le terrorisme a décidé de prolonger de quatre mois supplémentaire la période de détention provisoire dans cette affaire.
Avec TAP