La coordination des forces démocratiques progressistes a exprimé sa préoccupation quant à la détérioration continue de la situation générale dans le pays, marquée par la répression des libertés individuelles et collectives. C’est ce qu’on lit dans un communiqué conjoint des quatre partis politiques: Qotb, Ettakatol, le Courant démocrate et le Parti des travailleurs.
Toujours selon le communiqué conjoint, le régime en place s’efforce de réduire au silence les voix dissidentes et de maintenir la population dans la précarité, ce qui se manifeste notamment par les éléments suivants : l’utilisation du système judiciaire pour refuser la libération des prisonniers politiques poursuivis dans ce qui est désormais connu comme l’affaire du « complot contre la sécurité de l’État », ainsi que le refus de la part du régime de réintégrer les juges destitués conformément aux décisions administratives.
Il en va de même de la poursuite du ciblage des médias indépendants, notamment en attaquant la rédaction indépendante du bulletin d’information de la chaîne nationale 1 dans le but de la transformer en un organe gouvernemental.
En outre, l’arrestation du caricaturiste Tawfik Omrane sous prétexte d’une affaire de « chèque ». Alors que la véritable enquête de sécurité porte sur certaines caricatures satiriques liées au pouvoir exécutif.
Et enfin, les quatre partis dénoncent la diabolisation de l’administration tunisienne dans le but de la soumettre au pouvoir du régime et de la démanteler, comme en témoigne le récent « décret présidentiel ». Cela ne menace pas seulement la Constitution de 2014.
En conclusion, la coordination appelle toutes les forces démocratiques, progressistes et populaires à ignorer la tenue des élections de districts du 24 décembre 2023.