Le Laboratoire pharmaceutique Galien Pharmaceuticals a organisé, dernièrement, une rencontre pour le lancement, en avant-première, de l’ouvrage de M. Christian Fenioux : « Alzheimer et déclins cognitifs, des solutions innovantes ». Ce fut l’occasion pour les professionnels du secteur pharmaceutique de débattre de la maladie d’Alzheimer et des solutions de prévention et de traitement proposées par M. Fenioux dans son ouvrage. Nous avons rencontré M. Christian Fenioux et nous avons voulu en savoir plus sur ce nouveau traitement. Ce fut aussi une opportunité de parler de l’importance de la détection de la maladie qui ne serait pas, selon notre interlocuteur,
une fatalité.
une fatalité.
Alzheimer et déclins cognitifs, vous évoquez des solutions innovantes. On parle même d’un nouveau complément alimentaire qui pourrait stopper, jusqu’à un certain niveau, la propagation de la maladie. Où en êtes-vous ? Et si les maladies neuro-dégénératives, Alzheimer en tête, étaient liées à des pollutions environnementales ? Et si elles étaient liées aussi à des hérésies et des carences alimentaires ? Et si elles provenaient d’abord de notre mode de vie ?
Nous avons pensé, face à la multiplication des dégâts neuro-dégénératifs, à donner enfin à nos cerveaux tout ce que la nature peut offrir : oligo-éléments, vitamines, oméga 3, acides aminés, fruits, plantes, et produits de la ruche. En ce qui concerne ce compliment alimentaire, on peut le produire à partir de demain ici en Tunisie, en collaboration avec les laboratoires « Galien Pharma ». On peut, dès demain, envoyer les matières premières pour créer ce complexe polymoléculaire contre le déclin cognitif. Sauf qu’au jour d’aujourd’hui, il y a quelques produits que je n’ai pas dans ma banque de données. Il faut savoir que ce complément est un complexe polymoléculaire qui englobe plusieurs variables.
La vraie question qui se pose aujourd’hui, en attendant de trouver la bonne formule polymoléculaire, c’est de savoir ce qui va prédominer : les métaux lourds, l’inflammation, les carences alimentaires. C’est précisément sur ce point qu’on est en train de travailler. Il faut trouver aussi des molécules capables de traverser la barrière hématoencéphalique, une barrière hautement sélective qui a pour fonction principale
de séparer le système nerveux central de la circulation sanguine, et qui protège des virus. A ce propos, comme je le dis souvent, on fait souvent une fixation sur les vitaminoïdes. Ils sont utiles, sauf que lorsqu’ils se mettent en plaque, ils posent problème puisqu’ils peuvent
causer des AVC.
Oui, mais est-ce que cela peut se concrétiser? Si oui, peut-on avancer une date ?
Bien sûr que cela va se concrétiser. Il y a eu déjà des essais en France sur deux sujets de stade 6 et 5, avec la satisfaction d’avoir recodé les neurones en l’espace de six mois pour le premier et en un peu plus de six mois pour le deuxième. On l’a fait avec des neurologues, en utilisant des gélules unitaires. Mais l’idée est que demain, on va les mélanger. Ce sera plus pratique. Ce complément alimentaire sera fa-
briqué par les laboratoires tunisiens « Galien Pharma » et commercialisé en Tunisie dès la disponibilité de la matière première. Sans trop nous aventurer, nous pouvons annoncer la disponibilité de la matière première pour la fin de l’année en cours et la commercialisation de deux complexes poly-moléculaires pour la fin du premier trimestre 2024. Ce sera un produit à la portée, pas très onéreux, dont le prix ne dépassera pas les 150 dinars par mois.
Ce produit ne sera pas soumis à autorisation de mise sur le marché pour les médicaments ?
Avec la législation tunisienne, je ne sais pas encore. Mais on ne parle pas là d’un médicament, mais d’un complément alimentaire pour le déclin cognitif. En France, et je pense qu’on s’inspire de la législation tunisienne, lorsqu’on parle de complément alimentaire pour le déclin cognitif, ce n’est pas sujet à autorisation de mise sur le marché. En tout cas, avec ou sans autorisation de mise sur le marché, ce sera un complément alimentaire, donc sans effets secondaires. Ça peut guérir, mais ça ne rend pas malade, si on respecte, bien
sûr, les bonnes doses.
Extrait de l’interview qui est disponible dans le Mag de l’Economiste Maghrébin n 878 du 27 septembre au 11 octobre 2023