Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Moncef Boukthir, souligne, ce lundi 2 octobre, qu’une adaptation aux changements climatiques nécessite non seulement une réponse immédiate et urgente, mais aussi une série de mesures préventives permettant de faire face aux dangers du dérèglement climatique, dont les séismes et les inondations.
Moncef Boukthir ajoute, à l’ouverture des travaux de la Conférence arabo-africaine sur les sciences et la technologie pour la réduction des risques des catastrophes, qui se tenait à Tunis sur le thème « Vers un avenir résilient : l’interface entre la science, la technologie, la politique et le secteur privé pour la réduction des risques de catastrophe », que la recherche scientifique représente un moyen important pour limiter les catastrophes naturelles et protéger les sociétés des répercussions destructives et dévastatrices.
Limiter les catastrophes naturelles impose une consolidation de la recherche scientifique en matière de prévision des catastrophes naturelles; ainsi que la consolidation de la coopération nationale et internationale portant sur l’échange des informations et des expériences, soutient Moncef Boukthir. Il rappelle par la même occasion l’impératif de renforcer la sensibilisation et la présentation des sessions de formation nécessaire pour une bonne gestion en cas de catastrophe naturelle. Tout en apprenant aux nouvelles générations les moyens de relever les défis qui se posent.
Par ailleurs, l’organisation de la Conférence arabo-africaine sur les sciences et la technologie pour la réduction des risques des catastrophes en Tunisie représente un exploit qui s’ajoute au parcours de la Tunisie en matière de protection du pays des catastrophes naturelles, note encore M. Boukthir.
Enfin, notons que la conférence a été marquée par la participation, en plus du ministre de l’Enseignement supérieur, de la ministre de l’Environnement et de la Représentante du Secrétaire des Nations Unies pour réduire les dangers des catastrophes naturelles. Etaient également présents des chercheurs de différents pays arabes et africains.