« Si la Tunisie ne met pas en œuvre la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes, elle subirait des pertes annuelles de l’ordre de 138 millions de dollars, soit l’équivalent de 427,8 millions de dinars (MD), ce qui représente un montant de 3 milliards de dinars, d’ici l’année 2030 », a indiqué lundi 2 octobre, la ministre de l’Environnement, Leila Chikhaoui.
Intervenant lors d’une conférence de presse, organisée en marge de la Conférence arabo-africaine sur la science et la technologie pour la réduction des risques de catastrophe (2 et 3 octobre 2023), Chikhaoui a souligné l’impératif de sensibiliser quant à la gravité des changements climatiques et leurs effets sur la Tunisie. « Notre pays est l’un des pays les plus vulnérables aux catastrophes au vu de sa position géographique aussi bien dans la région Méditerranéenne et que dans la zone arabo-africaine », a-t-elle noté.
Et d’ajouter que la stratégie nationale pour la réduction des catastrophes est prête depuis 2018, pourtant elle n’a été approuvée par le gouvernement que durant le mois de mai 2023. Cette stratégie est fondée sur quatre principaux axes et compte 18 programmes, et un nombre important d’activités et d’actions, a rappelé la ministre notant la nécessité de faire participer le secteur privé et institutionnel dans les efforts déployés par l’Etat en vue de faire face aux catastrophes. Elle a affirmé, en outre, que l’alerte précoce permet d’améliorer la résilience, la bonne réponse et le travail sur la sécurité climatique.
Avec TAP