Le maintien en détention de la présidente du PDL, Abir Moussi, pendant 48 heures sans possibilité d’être entendue par le procureur dès le début de l’affaire et sans la présence de ses avocats est une mesure dénuée de sens. D’où la question, quelles sont les garanties procédurales pour un procès équitable?
L’avocat Nafaa Laaribi, membre du collectif de défense d’Abir Moussi, présidente du PDL a déclaré sur les ondes de Mosaïque fm, ce mercredi 4 octobre 2023 que les accusations contre elle seraient « de nature pénale ».
Ainsi, il précise : « Ces présumées accusations incluent une agression visant à perturber l’ordre en Tunisie, un crime passible de la peine de mort Ainsi que deux délits, à savoir le traitement de données personnelles sans autorisation et la perturbation de la liberté du travail. »
En outre, M. Laaraibi souligne que la défense cherchera aujourd’hui à contacter le Parquet afin de vérifier si les procédures relatives à la détention de Mme Moussi ont été respectées. « Car la décision de mettre en garde à vue une avocate relève du procureur de la République, et non du ministère public« .