Le PDL a publié une déclaration condamnant ce qu’il considère comme des atteintes graves et arbitraires, ainsi que la mainmise de l’exécutif sur les affaires administratives, compromettant leur neutralité et violant le principe d’égalité des citoyens devant les services publics.
Le parti dénonce également les obstacles à l’exercice du droit de recours contre les ordres exécutifs. Tout cela fait suite à l’arrestation de la présidente du parti, Abir Moussi, pendant 48 heures et à son transfert au centre de détention préventive de Bouchoucha, où elle fait face à trois chefs d’accusation, notamment l’incitation intentionnelle à la perturbation de l’ordre public sur le territoire tunisien, le traitement de données personnelles sans autorisation, et entrave à la liberté de travail.
De ce fait, le PDL met en garde contre toute atteinte à l’intégrité physique de sa présidente, imputant la responsabilité à l’exécutif, et prévient contre toute tentative de créer des motifs ou des obstacles juridiques pour l’empêcher de participer à l’élection présidentielle.
La déclaration du parti explique qu’Abir Moussi s’est rendue au palais présidentiel de Carthage accompagnée d’avocats et de représentants du parti pour présenter des demandes préalables obligatoires à la présidence avant de contester les ordres exécutifs numéros 588, 589 et 590 émis le 22 septembre 2023 concernant l’appel des électeurs à la tenue des élections de districts.