Le comité de défense d’Abir Moussi a tenu une conférence de presse au siège du Parti destourien libre (PDL) pour faire le point sur la détention de la présidente du PDL, le vendredi 6 octobre 2023.
Mohamed Karim Krifa, membre du comité de défense, a déclaré qu’Abir Moussi, avocate de profession, était actuellement soumise à des procédures judiciaires spéciales. Il a ajouté que les mesures prises à son encontre étaient invalides.
Il a également affirmé qu’Abir Moussi était innocente et que sa culpabilité ne serait prouvée que si les procédures étaient correctes. Tout en soulignant qu’elles ne le seraient probablement pas. De plus, il a mentionné qu’Abir Moussi faisait face à la peine de mort en raison des accusations portées contre elle, mais il a noté que le dossier était incomplet.
Mohamed Karim Krifa a également expliqué que le rapport du médecin légiste contredisait celui du procureur en chef, affirmant que ce dernier prétendait que l’incident s’était produit aux abords du palais de Carthage.
Il a souligné que la commission juridique se réunirait pour déposer une plainte concernant les procès-verbaux falsifiés et le mauvais traitement subi par Abir Moussi, notamment l’interdiction de prendre des médicaments.
Mohamed Karim Krifa a également fait savoir que de nombreux membres du parti avaient été emprisonnés dans le cadre d’une campagne visant le Parti destourien libre et ses dirigeants.
En conclusion, il a déclaré que les accusations portées contre Abir Moussi étaient infondées et qu’elle n’avait jamais prôné la violence.
De son côté, Ali Bejaoui, membre du comité de défense et du parti, a souligné que le bureau politique assumait la responsabilité de la gestion du parti et du soutien à ses structures morales, et que la marche du parti se poursuivait dans le cadre de l’unité de son leadership.
Il a déclaré : « Notre combat est légal, nous ne sommes pas des promoteurs de violence et de discorde, nous serons unis derrière la présidente du parti ».