Le vendredi 22 septembre restera dans l’histoire du Canada comme une journée où la classe politique de ce pays a atteint un niveau d’avilissement sans précédent, suscitant réprobation, colère et mépris à travers le monde. Le soutien aveugle pour l’Ukraine et la haine tout aussi aveugle envers la Russie ont amené des hommes politiques canadiens à commettre, sciemment ou non, une bourde scandaleuse qui les a couverts de honte.
De quoi s’agit-il? A l’occasion de la visite de Volodymyr Zelenski au Canada le 22 septembre dernier, le président du Parlement canadien a cru le moment propice pour rendre hommage, en présence du chef de l’Etat ukrainien, à un vieillard de 98 ans, le présentant comme « un héros ukrainien qui a combattu pour l’indépendance de son pays contre les Russes »… Le « héros », présent dans l’enceinte du Parlement, a eu droit à une standing ovation de plusieurs minutes des députés et du Premier ministre canadiens ainsi que de Zelenski.
Quelques heures plus tard, l’Association de défense de la Communauté juive au Canada publia les détails sur la véritable identité du « héros » et sur ses réels « exploits » au début des années 1940, en pleine Seconde Guerre mondiale. Il s’agit d’un certain Yaroslav Hunka, un nazi ukrainien qui a servi dans la 14e division SS, une unité responsable de la mort de dizaines de milliers de Juifs et de Polonais. Une unité qui avait pour mission de guider l’armée allemande, de lui montrer les meilleurs et les plus courts chemins pour attaquer la Russie.
En d’autres termes, « le héros » ukrainien n’avait pas combattu pour l’indépendance de son pays contre les Russes, comme le prétendait le président du Parlement canadien, mais aux côtés des troupes nazies qu’Hitler avait lancées sur le front de l’Est contre la Russie.
L’information a eu l’effet d’un violent coup de tonnerre au Canada et de consternation à l’étranger. Honteux et dans leurs petits souliers, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le président du Parlement Anthony Rota ont balbutié, la tête basse, quelques mots d’excuse avant que celui-ci n’annonce sa démission.
Ce qu’il faut savoir ici est que, après la défaite de l’Allemagne, des milliers de nazis allemands et ukrainiens avaient fui vers les Etats-Unis et le Canada, dont l’un des derniers survivants, Yaroslav Hunka, 98 ans, l’homme par qui le scandale arrive.
Ce qu’il faut savoir aussi, est que le vieux nazi ne s’est pas contenté de vivre discrètement au Canada et de faire oublier son passé. Bien au contraire, il tenait un blog dans lequel il exprimait son attachement à ses idéaux nazis et affirmait que ses années de combat aux côtés des troupes hitlériennes étaient « les années les plus belles » de sa vie…
Ce qu’il faut savoir enfin, est que, en pleine guerre mondiale, les Ukrainiens, alors citoyens soviétiques, ne combattaient pas pour leur indépendance, mais contre les troupes hitlériennes et leurs serviteurs, les bandes nazies ukrainiennes de Stepan Badera, dont les descendants entourent aujourd’hui Zelenski et lui imposent la poursuite de la politique d’autodestruction de l’Ukraine.
La question qui se pose alors est la suivante : le président du Parlement canadien, dont le vieux nazi est un habitant de sa circonscription, ignore-t-il ses antécédents et a-t-il pris de bonne foi la décision de l’inviter au Parlement pour l’honorer à l’occasion de la visite du président ukrainien ?
Difficile de croire qu’un homme qui est arrivé si haut dans la hiérarchie politique canadienne ignore à ce point l’histoire que tout étudiant au Canada ou ailleurs connait. De deux choses l’une : ou le président du Parlement canadien croit réellement que les combats auxquels avait participé son « héros » en 1941 avaient pour but de libérer l’Ukraine de la Russie, auquel cas nous sommes en présence d’un idiot; ou alors, il connait bien l’histoire et sait pertinemment avec qui combattait son « héros », auquel cas il est de mauvaise foi.
Il est clair pour tous que depuis le début de la guerre, les Etats-Unis, le Canada et l’Europe ont pris la décision de faire tout ce qui est en leur pouvoir, y compris de s’allier avec le diable, pour mettre la Russie à genoux et détruire le régime mis en place par le président Vladimir Poutine.
Le problème du président du Parlement canadien n’est donc pas de s’allier avec le diable, mais de le crier sur les toits. Après tout, en 2014, l’administration Obama-Biden avait incité, aidé et financé les troubles qui visaient à renverser le président Yanoukovitch qui voulait que l’Ukraine ait des rapports bons et équilibrés à la fois avec l’Occident et avec la Russie. Les bandes nazies qui étaient les plus actives durant ces troubles ne craignaient pas de se présenter comme telles. Elles arboraient les drapeaux avec croix gammées, faisaient le salut hitlérien et massacraient dans les rues les pro-russes.
Donc, l’alliance occidentale avec le diable pour provoquer la Russie et l’attirer insidieusement dans le bourbier ukrainien remonte au moins à 2014. Le président du Parlement canadien aurait pu garder son poste, éviter de se couvrir de honte et mettre son pays dans l’embarras, s’il s’était contenté de s’allier discrètement avec le diable, sans toutefois aller jusqu’à… le tirer par la queue.
Cela dit, quelles conséquences pour l’Ukraine et pour son peuple a eu cette alliance occidentale avec le diable, ces millions de tonnes d’armements livrés par ponts aériens et les transferts incessants de dizaines de milliards de dollars ? Un pays au bord de l’effondrement, une armée décimée, une économie à vau-l’eau, une administration plus corrompue que jamais, des centaines de milliers de fonctionnaires payés par les contribuables américains et européens, et les choses vont de mal en pis.
L’Occident voulait-il détruire l’Ukraine qu’il ne s’en serait pris autrement. Le plus déconcertant est que, malgré ces conséquences désastreuses, aucune initiative diplomatique n’est en vue, aucun signe à l’horizon d’une possible reprise des négociations pour mettre fin au carnage des Ukrainiens.
Car, et quoiqu’en disent les propagandistes d’une presse occidentale rampante, le gros des victimes est du côté ukrainien. 90 000 soldats ukrainiens ont perdu la vie depuis le début de la « contre-offensive » ukrainienne, qui n’a pu percer aucune défense russe. Quelle meilleure preuve que Washington et ses pantins européens veulent, dans leur guerre par procuration, combattre la Russie jusqu’au dernier Ukrainien ?
Pourtant, que Joseph Biden, Rishi Sunak, Emmanuel Macron, Olaf Scholz et autres Josep Borrel le reconnaissent ou non, les jeux sont faits et les dés sont jetés. Les habitants de la Crimée et du Donbass sont soulagés d’avoir rejoint la mère patrie. La Russie ne les abandonnera jamais et toute tentative de Washington et de son bras armé otanesque de changer les choses par la force entrainera une guerre nucléaire mondiale et une destruction de la planète.
Quoi de plus absurde que de mettre en danger la vie sur la planète, rien que pour imposer par la force les théories délirantes de la clique des néoconservateurs américains. Ceux-ci, on le sait, ont mené par le bout du nez George W. Bush et Barack Obama pour qu’ils appliquent leurs théories en Irak, en Libye et en Syrie, avec les résultats que l’on sait.
Ils continuent aujourd’hui à mener par le bout du nez Joseph Biden pour qu’il les applique en Ukraine, avec les drames et les catastrophes subis quotidiennement par le peuple ukrainien. Rendront-ils un jour compte de leurs crimes avant qu’ils ne détruisent la planète entière ?