La dette nationale américaine a bondi de plus de 500 milliards de dollars en seulement 20 jours. Et ce, pour atteindre 33 500 milliards de dollars. C’est ce qu’indiquent les données fournies cette semaine par le département du Trésor des Etats-Unis.
Le 18 septembre, le Trésor a annoncé que le montant emprunté par le gouvernement fédéral pour couvrir les dépenses de fonctionnement s’élevait à 33 040 milliards de dollars. Il a fallu trois mois à Washington pour le faire passer de 32 000 milliards de dollars au niveau actuel. En effet, le plafond de la dette des Etats-Unis, qui était légalement fixé à 31 400 milliards de dollars, a été dépassé en janvier 2023.
En outre, la production totale de l’économie américaine n’était que de 25 460 milliards de dollars. Ce qui signifie que l’économie devrait croître de 33,5 % pour couvrir la dette nationale.
La dette des Etats-Unis franchit un nouveau cap
Cependant, la Maison Blanche a fait pression sur le Congrès pour qu’il lève cette limite. Le 3 juin, le président Joe Biden a donc signé un projet de loi bipartisan sur la dette qui permettait de lever le plafond jusqu’en janvier 2025. En évitant ainsi un défaut de paiement économiquement désastreux.
D’ailleurs, l’accord sur l’augmentation du plafond de la dette a été âprement débattu pendant des semaines par les Républicains et les Démocrates. Le conflit prolongé sur les priorités de dépenses met en péril l’approbation de la mesure. Car on craint que les Républicains, qui détiennent la majorité à la Chambre, refusent de soutenir la loi sur la responsabilité budgétaire.
Ainsi, selon les analystes, un défaut de paiement aurait limité la capacité du gouvernement à emprunter ou à payer ses factures. Ce qui aurait pu provoquer des ravages financiers à l’étranger. Avec un impact négatif considérable sur les prix et les taux hypothécaires dans d’autres pays.