Le mouvement Tunisie en Avant a annoncé à la suite de la réunion de son Conseil central sa décision de tenir son premier congrès les 9, 10 et 11 février 2024.
Les membres du Conseil central du mouvement ont réaffirmé dans le communiqué final de la réunion de la semaine dernière la position du mouvement « basée sur un soutien absolu et inconditionnel à la résistance. En défense du droit palestinien à libérer toutes ses terres occupées par un entité usurpatrice utilisant les moyens les plus destructeurs, soutenue par les forces de domination internationales et les régimes arabes collaborateurs ».
Ils ont considéré « l’opération Al-Aqsa comme une opération qualitative honorant tous les martyrs de la résistance et anéantissant de nombreuses illusions et paris ». Tout en ajoutant que « toutes les propositions basées sur le renforcement de l’Occident et son refuge se sont révélées incompatibles avec la position officielle tunisienne enracinée dans le processus de libération et l’émancipation sociale ».
Le mouvement a souligné « la fragilité de l’entité sioniste et de ses arsenaux ». « La normalisation est une position des gouvernements sans aucun lien avec leur peuple ». Ainsi souligne-t-il encore. Il critique les positions de la Ligue arabe, qu’il estime « sans lien avec les questions de libération nationale et d’émancipation sociale ».
Soutien au peuple tunisien
Le mouvement a salué l’élan du peuple tunisien en soutien à la lutte du peuple en Palestine, que ce soit par des manifestations spontanées ou organisées, que par des campagnes de dons. En proposant aux autorités concernées et aux autres forces civiles, sociales et politiques progressistes, face à la sympathie initiale du peuple et de l’Etat envers la résistance, d’envisager la possibilité d’une journée de travail en soutien à la résistance palestinienne face à l’agression et aux destructions qu’elle a causées.
Ainsi, les membres du mouvement ont proposé de consacrer une heure dans les établissements éducatifs à partir des cours d’éducation civique et d’histoire, pour sensibiliser à l’histoire de la question palestinienne et aux opérations criminelles commises dans les terres arabes occupées.
Au final, les membres du conseil central du Mouvement Tunisie en Avant ont condamné « l’attaque sauvage qui a visé de nouveaux diplômés de l’Université militaire de Homs ». Et ils la considèrent comme un épisode de la série d’attaques diverses visant à asservir tous les gouvernements arabes attachés à l’option nationale dans le traitement des questions intérieures et extérieures de leurs peuples. Tout en condamnant fermement les agressions du régime sioniste contre la Syrie et le sud du Liban.