Un important dispositif de sécurité a été déployé, mercredi 18 octobre, aux environs du siège de l’ambassade des États-Unis à Tunis.
Ces dispositifs viennent épauler les efforts des unités sécuritaires déjà présentes sur les lieux, a rapporté la correspondante de l’agence TAP sur les lieux, ajoutant que ces forces sécuritaires ont été réparties sur le long de l’autoroute menant à la banlieue de la Marsa.
Ces renforts sécuritaires surviennent en prévision des mouvements de protestation et rassemblements populaires qui déferlent pour dénoncer les incessantes atrocités israéliennes commises contre la population de de Gaza depuis le 7 octobre courant, date du lancement de l’opération de la résistance palestinienne « Déluge d’al-Aqsa ».
Aussi, la correspondante de l’Agence TAP a indiqué que les forces de sécurité ont bloqué les points d’accès au siège de l’ambassade américaine en Tunisie, tout comme elles ont effectué des contrôles d’identité des passagers et des fouilles des véhicules, au moment où le président américain Joe Biden effectue sa visite à l’entité sioniste pour exprimer sa « solidarité » avec elle.
Côté mouvement protestataire, des dizaines d’étudiants d’une université privée située au Berges du Lac ont organisé une marche de soutien et de solidarité pour dénoncer les crimes de l’occupation sioniste et les massacres qu’elle commet contre le peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie.
Les manifestants ont scandé des slogans appelant à la libération de la Palestine et au départ des colons juifs des terres palestiniennes et brandi les drapeaux Palestinien et Tunisien.
Interrogée par la TAP, l’étudiante Ons Harath, étudiante en ingénierie dans une université privée, a déclaré à l’agence TAP que cette manifestation était « spontanée ».
Elle vise à dénoncer les crimes de l’occupation sioniste et ne représente aucun syndicat ou parti, a précisé la même étudiante, soulignant que la plupart des étudiants ayant participé à la marche ont refusé de passer les examens et ont préféré descendre dans la rue dans une marche symbolique pour décrier le mutisme arabe et international sur les crimes de l’entité sioniste à Gaza assiégée.
Avec TAP