Le gouvernement œuvrera à maitriser les dépenses salariales durant l’année 2024, lesquelles dépenses enregistreront une augmentation de 4,1% par rapport à 2023, en limitant les nouveaux recrutements à 13 586 fonctionnaires (secteur public), avec la mise en oeuvre d’un ensemble de réformes urgentes et l’application de l’accord du 15 septembre 2022 conclu avec l’UGTT.
Le gouvernement a expliqué son approche de maîtrise des dépenses salariales dans son rapport sur le budget de l’Etat pour 2024, qui stipule la projection d’intégrer 6 000 personnes dans le cadre d’une nouvelle tranche ayant trait à la régulation de la situation des ouvriers de chantiers au titre de l’année 2024 dont le nombre atteint plus de 656 000 agents.
Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de maitrise des dépenses salariales d’environ 23,7 milliards de dinars en 2024, soit près de 13,5 % du produit intérieur brut (PIB) et 39,6 % des dépenses budgétaires de l’Etat, avec une légère baisse par rapport à l’année 2023, le gouvernement recommande la rationalisation du programme d’augmentations salariales.
Le gouvernement considère qu’il a augmenté le montant d’environ 1 milliard de dinars par rapport à l’année 2023, à l’effet des recrutements prévus en 2024 et de l’ajustement des recrutements de l’année 2023 à raison de 270 millions de dinars et de retentissement financier annuel du Programme général d’augmentation des salaires de 780 millions de dinars.
Le gouvernement consacrera un montant de 100 millions de dinars pour les promotions 2024, modifiera les promotions de l’année 2023, et 300 millions de dinars pour la retraite pendant l’année 2024 et ajustera la retraite pour l’année dernière.
Les nouveaux recrutements sont répartis entre 2 372 fonctions pour le ministère de l’Education, 3 094 pour le ministère de la Défense, 1 998 pour le ministère de l’Intérieur, 820 pour les diplômés des écoles de formation et 3 000 fonctionnaires pour le ministère de la Santé.
Avec TAP