Selon le journal britannique Financial Times, citant un rapport, les économistes s’attendent à une forte contraction de l’économie d’occupation israélienne; ainsi qu’à un important déficit public, avec des craintes croissantes d’une guerre à long terme, avec la résistance à Gaza.
Le journal ajoute : « Alors qu’Israël souffre des répercussions de l’attaque du 7 octobre, le commerce des entreprises s’est effondré. Les rues sont à moitié vides et la guerre actuelle a frappé de plein fouet l’économie israélienne ».
En outre, « il y a eu un impact sur la mobilisation des réservistes de l’armée. Puisque la mobilisation record (360 000 soldats) a conduit à vider les entreprises de leurs employés », selon le Financial Times.
Les effets de la guerre et des tensions régionales se sont étendus aux marchés de l’occupation israélienne. Puisque l’indice boursier phare « TA-35 » a chuté de 9 % et que le prix du shekel est tombé à moins de 4 par rapport au dollar. Les investisseurs pariant sur une tendance à long terme avec des coûts économiques majeurs.
Chaos économique total
Plus tôt, le journal américain The New York Times avait rapporté que la possibilité d’une guerre à long terme pourrait conduire à un chaos économique général en Israël; en plus de pertes humaines dévastatrices.
En effet, l’industrie technologique en Israël, qui est le moteur de la croissance, a soudainement ralenti. En outre, la production a été interrompue dans le plus important champ de gaz naturel offshore d’Israël, la plateforme Tamar, de peur d’être prise pour cible, a rappelé le média.
De plus, la Banque centrale a alloué des milliards de dollars pour empêcher l’effondrement de la monnaie israélienne, le shekel.
À son tour, le fondateur de l’Institut Shoresh pour la recherche sociale et économique, Dan Ben David, a déclaré que ce qui exacerbe le choc est que bon nombre des soldats de réserve appelés à servir dans l’armée sont des entrepreneurs dans le domaine de la technologie, des enseignants, et des avocats. Tandis que les hommes orthodoxes et les extrémistes pour des raisons religieuses sont exemptés du service.