La présidente du PDL Abir Moussi a adressé un message depuis son lieu de détention forcée. Et ce, via son comité de défense qui lui a rendu visite. Elle dénonce ainsi son arrestation en pleine période de candidature aux élections locales, non soutenues par le peuple.
Elle rappelle qu’elle risque la peine de mort. Et ce, en raison de son opposition à la division du pays et au « tirage au sort » pour le gouverner. Elle précise dans ce contexte : « La mémoire nationale se souviendra que leurs élections, que le peuple tunisien n’a ni demandées ni approuvées, et dont il n’a aucune connaissance de leur gravité pour son unité et sa sécurité, sont entachées d’un massacre juridique, politique et humanitaire à l’encontre d’Abir Moussi, dans le but de faire taire sa voix. »
Tout comme elle conteste les décrets présidentiels. A cet égard, elle affirme que l’histoire retiendra cette élection comme une atteinte à la démocratie. Elle assure qu’elle est prête à affronter son sort pour défendre sa cause, qui continuera d’être étudiée à l’échelle internationale.
Notons enfin que la présidente du PDL a été arrêtée le 3 octobre 2023. Et ce, après avoir déposé une plainte, au bureau de l’ordre à la présidence de la République, pour contester les élections locales.