Les mécanismes de redevabilité constituent la pierre angulaire de toute société démocratique servant de garde-fous essentiels pour la préservation des droits fondamentaux et des libertés individuelles. Tel est en grande partie le thème d’une conférence internationale visant à être une plateforme d’échange et de débat sur ces questions cruciales, ayant rassemblé des experts, chercheurs et autres acteurs du domaine de la redevabilité pour identifier des solutions constructives et des perspectives prometteuses pour l’avenir.
Les thématiques de la conférence étaient les suivantes : examen de la situation actuelle des Instances publiques indépendantes (IPI). Ce sous-thème de la conférence se concentre sur un examen approfondi de l’état actuel des IPI, en mettant en évidence leurs rôles, leurs défis et leurs réalisations.
Cela a permis également de faire une analyse des implications de la nouvelle Constitution de 2022. A l’instar des modifications constitutionnelles récentes et leurs répercussions sur les mécanismes de redevabilité et les IPI. Ce qui a conduit à l’identification des domaines de convergence et de divergence avec les principes démocratiques.
Exploration des perspectives d’avenir des IPI
Cette partie a abordé les moyens de renforcer les IPI dans un contexte de changement institutionnel. Tout en mettant en évidence les meilleures pratiques et les réussites des expériences nationales et internationales.
Ainsi, les différents représentants présents des organisations ont contribué à sensibiliser le public, à surveiller les actions gouvernementales et à plaider en faveur de la préservation des principes démocratiques.
Le cas du projet Trust (Transition redevable pour la société tunisienne) représente un exemple concret de l’engagement de la société civile dans le renforcement des mécanismes de redevabilité en Tunisie. Ce qui permet d’illustrer comment de telles initiatives peuvent renforcer les rôles des Instances publiques indépendantes dans la protection des droits fondamentaux et des libertés des citoyens.
L’objectif est de stimuler la réflexion, le dialogue et la collaboration entre les chercheurs, les praticiens, les décideurs politiques et les militants en vue d’assurer une meilleure gouvernance et la protection des droits fondamentaux, conformément aux standards internationaux.