N’exagérons rien, mais le vécu montre souvent que les coupures d’eau peuvent être à la limite quelquefois, en l’absence d’optimisation et de rationalisation des consommations par la communication, plus nocives que si l’on laissait l’eau couler!
Urgences des travaux ou encore lutte contre la sécheresse qui sévit dans le pays, les coupures d’eau ont souvent leur raison d’être. Et lorsqu’elles surviennent, c’est souvent un branle-bas de combat dans nos familles. On s’agite pour ne pas être dans le besoin. Et on remplit une quantité d’eau dans ce que l’on a sous la main : jarres, bidons, bouteilles… Il faudra souvent pendant toute la période de coupure, boire, préparer à manger, laver les vêtements, faire la vaisselle, faire les ablutions…
Or, bien souvent, on a tendance à voir grand. Comprenez qu’il arrive quasiment toujours à remplir une quantité d’eau supérieure à nos besoins. Une tendance et une réalité que l’on observe souvent dans nos foyers ou encore dans nos commerces. Ne faudrait-il pas du reste avoir un peu plus d’eau que souffrir d’un manque d’eau? Et puis, on vous dira que l’on ne sait pas souvent évaluer exactement la quantité d’eau dont on a besoin.
Bien souvent, on a tendance à voir grand. Comprenez qu’il arrive quasiment toujours à remplir une quantité d’eau supérieure à nos besoins. Une tendance et une réalité que l’on observe souvent dans nos foyers ou encore dans nos commerces.
Faire le meilleur usage
Et c’est sans doute là où le bât blesse. Car, il est à se demander ce que l’on fait des quantités d’eau que l’on met, pour ainsi dire, de côté en cas de coupures? Les autorités publiques qui font de l’économie d’eau, en cette période difficile, marquée par des barrages en manque de ressources, ont-elles posé la question? Peut-être. Savent-elles du reste que s’il est vrai que certains font un bon usage des quantités d’eau amassées, d’autres finissent, lorsque les coupures prennent fin, par les jeter dans l’évier ou dans la baignoire pour finir dans les égouts!
La question peut paraître saugrenue. On a tort de le penser. Car, à bien réfléchir au nombre de foyers et commerces qui usent de la pratique courante qui consiste à remplir jarres, bidons, bouteilles… et ne pas en faire le meilleur usage, on peut imaginer les quantités d’eau qui pouvaient être préservées.
La question peut paraître saugrenue. On a tort de le penser. Car, à bien réfléchir au nombre de foyers et commerces qui usent de la pratique courante qui consiste à remplir jarres, bidons, bouteilles… et ne pas en faire le meilleur usage, on peut imaginer les quantités d’eau qui pouvaient être préservées.
La voie à suivre
Alors qu’il y a bien un moyen de rationaliser cette pratique, nous nous sommes de nouveau demandés : ne pouvait-on pas communiquer pour améliorer ce vécu? Les autorités chargées de préserver cette richesse nationale qu’est l’eau doivent y penser. Ce sont-ils soucié du fait que le citoyen peut ne pas avoir conscience de ses faits et gestes lorsqu’il jette l’eau par la fenêtre? N’exagérons rien, mais le vécu montre souvent que ces coupures peuvent être quelquefois à la limite, en l’absence d’optimisation et de rationalisation des consommations par la communication, plus nocives que si l’on laissait l’eau couler!
Qui peut du reste nous prouver le contraire. Malheureusement on ne semble pas le faire. Et lorsqu’on sait que rien n’est impossible et que la communication coûte beaucoup moins cher de toute façon que la non-communication, on devine vite la voie à suivre.
Ne nous dit-on pas du reste qu’il faut préserver la moindre goutte d’eau!