L’Office national des terres agricoles (OTA) vient de lancer une plateforme numérique qui permet à ceux qui souhaitent bénéficier d’un bien immobilier agricole à vocation d’investissement, de déposer leur dossier à distance.
A travers cette plateforme numérique, l’office a ouvert la porte hier aux candidatures pour bénéficier du foncier agricole d’une superficie totale de 13 574 hectares répartis sur 39 communes dans cinq gouvernorats (Wilayas). A savoir : Naama, Laghouat, Djelfa, Ghardaia et El Bayadh. Et ce, dans le but de le récupérer par le biais d’une concession. Il s’agit notamment :des biens immobiliers d’une superficie de 2 505 hectares dans le gouvernorat de Djelfa; des biens immobiliers d’une superficie de 2 947 hectares dans le gouvernorat de Ghardaïa; d’une superficie de 7 176 hectares dans le gouvernorat de Naama; et des biens immobiliers de 450 hectares dans le gouvernorat de Laghouat. Outre des biens immobiliers d’une superficie estimée à 496 hectares dans le gouvernorat El Bayadh. C’est dire l’importance des biens agricoles.
Par ailleurs, cette « première opération » sera suivie d’autres opérations de distribution de biens immobiliers agricoles à investir dans les différents gouvernorats du pays (à l’exception de celles affiliées à l’Office pour le développement de l’agriculture industrielle dans les terres désertiques), selon à ce qu’a rapporté hier le directeur général de l’OTA, Mohamed Amezian Lazri.
Toute personne souhaitant bénéficier d’un des biens peut introduire sa demande directement via la plateforme, qui contient des informations détaillées pour chaque zone (la commune concernée, les coordonnées, la superficie disponible, les conditions pédoclimatiques, en plus des ressources en eau, électricité et infrastructures routières).
« Cette mesure, qui entre en application des instructions du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de numériser et de moderniser le secteur agricole, vise à faciliter l’accès aux terres agricoles en toute transparence et dans un délai court. Ce qui contribue à relever leur productivité, atteindre des objectifs efficaces et ainsi assurer la sécurité alimentaire, ainsi que réduire les charges administratives », a déclaré le directeur général de l’OTA.