L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a tenu, jeudi 2 novembre, au Palais du Bardo, une séance plénière consacrée à l’examen du projet de loi criminalisant la normalisation avec l’entité sioniste.
À cette occasion, des députés ont estimé que l’adoption dudit projet de loi est à même de renforcer le soutien inconditionnel de la Tunisie au peuple palestinien dans sa guerre contre l’occupant sioniste.
Pour eux, l’approbation de ce projet de loi concrétise les dispositions de la Constitution de 2022 qui prévoit que la normalisation avec l’entité sioniste est une haute trahison.
D’autres députés ont souligné que le projet de loi, soumis à l’examen de la séance plénière, comprend plusieurs erreurs au niveau du libellé et nécessite l’audition de parties officielles dont notamment le ministère des Affaires étrangères.
Pour le rapporteur de la Commission des droits et des libertés Mohamed Ali, criminaliser la normalisation avec l’entité sioniste n’est pas une déclaration de guerre.
Cette loi est un hommage à la résistance, aux palestiniens et Tunisiens tombés en martyrs tout au long des batailles de libération, dont Mohamed Zouari, Khalil Louzir et les martyrs du bombardement de Hammam Chott, a-t-il dit.
De son côté, Abderrazek Aouidet, chef du bloc « Ligne nationale souveraine » (partie initiatrice), a appelé tous les élus à voter pour ce projet de loi, réaffirmant que son groupe parlementaire soutient la résistance palestinienne contre les forces de l’occupation sioniste.
Le député Mahmoud Chalghaf a invité le Parlement à exhorter les structures parlementaires partenaires à faire pression sur leurs gouvernements en vue de lever le siège complet sur Gaza.
Le 12 juillet 2023, une quinzaine de députés appartenant au bloc « Ligne nationale souveraine » avaient déposé une première proposition de loi criminalisant la normalisation avec l’entité sioniste.
La commission des droits et des libertés au Parlement a approuvé, le 24 octobre dernier, à l’unanimité cette proposition de loi.
Avec TAP